Diversité des paysages, richesse historique et sociale et grande biodiversité correspondent pour nous à la meilleure description de l’Afrique du Sud !
En plus de ses reliefs variés dévoilant des panoramas plus magnifiques les uns que les autres, ses immenses réserves naturelles permettent la protection et la valorisation d’un grand nombre d’espèces sauvages.
À ces attraits naturels s’ajoutent des lieux chargés d’histoire que les visites du musée de l’apartheid ou encore de Robben Island permettent d’appréhender. La multiculturalité est désormais une des grandes richesses du pays et l’exploit – accompagné de ses nombreux sacrifices – de sortir de cette politique de ségrégation raciale pour établir une démocratie est encore présent dans tous les esprits.
L’histoire du pays nous a profondément marqués et nous restons impressionnés par la beauté des paysages et par la possibilité d’observer tant d’animaux dans leurs milieux naturels, des éléphants aux félins en passant par les nombreuses variétés d’antilopes, d’oiseaux et de reptiles !
(Pour plus de confort, double-cliquez sur la galerie pour la visionner en mode plein écran)
Cape Town
Post-apartheid
Nation Arc-en-ciel
À travers les étoiles
Cape Agulhas
En plein vol
Sardine run
Ne pas nourrir !
Rare léopard
Le souffle coupé
Famille de Suricates
Les éléphants de l'Addo
Cornes d'abondance ?
Éléphants
et biodiversité
Sanctuaires
et réserves naturelles
Dangers de la savane
Autruches aux aguets
Lionne à l'affût
L'île-popotame
Lion du Kgalagadi
Olifants River
Mapungubwe
National Park
Le Mapungubwe relève les défis des réserves naturelles
Le parc National de Mapungubwe est la partie sud-africaine
d’une zone de conservation transfrontalière qui s’étend également sur le Botswana et le Zimbabwe,
ce qui permet à la grande variété d’animaux vivant aux abords des rivières
Limpopo et Shashe
de se déplacer librement entre ces 3 pays.
Il présente également un grand intérêt archéologique
puisqu’il comprend l’ancienne capitale du Royaume de Mapungubwe,
installé là au XIIe siècle.
Cependant, ce lieu exceptionnel a longtemps été le sujet d’un débat très controversé.
Car si le parc a officiellement ouvert en 2004, c’est à partir de 1920 qu’un premier biologiste a découvert
l’importance écologique de cette zone et a voulu en faire une réserve naturelle,
mais la présence de fermes dans la région et les intérêts économiques de l’agriculture ont incité
le gouvernement à s’y opposer durant de nombreuses années.
C’est aujourd’hui le tourisme qui permet la valorisation de la zone
et compense les « pertes » économiques liées à l'arrêt de l'exploitation des terres.
La subsistance de quelques fermes dans la réserve pourrait également
ouvrir la voie à des aires protégées incluant les activités humaines au lieu de chercher à les dissocier.
Le parc National de Mapungubwe est la partie sud-africaine
d’une zone de conservation transfrontalière qui s’étend également sur le Botswana et le Zimbabwe,
ce qui permet à la grande variété d’animaux vivant aux abords des rivières
Limpopo et Shashe
de se déplacer librement entre ces 3 pays.
Il présente également un grand intérêt archéologique
puisqu’il comprend l’ancienne capitale du Royaume de Mapungubwe,
installé là au XIIe siècle.
Cependant, ce lieu exceptionnel a longtemps été le sujet d’un débat très controversé.
Car si le parc a officiellement ouvert en 2004, c’est à partir de 1920 qu’un premier biologiste a découvert
l’importance écologique de cette zone et a voulu en faire une réserve naturelle,
mais la présence de fermes dans la région et les intérêts économiques de l’agriculture ont incité
le gouvernement à s’y opposer durant de nombreuses années.
C’est aujourd’hui le tourisme qui permet la valorisation de la zone
et compense les « pertes » économiques liées à l'arrêt de l'exploitation des terres.
La subsistance de quelques fermes dans la réserve pourrait également
ouvrir la voie à des aires protégées incluant les activités humaines au lieu de chercher à les dissocier.
Mapungubwe National Park
Horde d'éléphants en liberté
Apercevoir une horde d'éléphants évoluant librement est un magnifique spectacle.
La matriarche, la femelle la plus âgée et expérimentée, dirige le groupe,
par ailleurs composé d'autres femelles et de leurs petits,
alors qu'un mâle parfois intégré provisoirement termine la file.
La vie sociale au sein d'une horde est particulièrement développée
et les liens entre les différents individus sont très marqués.
En plus de leur intelligence avérée, plusieurs études parlent également
de leurs fréquentes marques d'empathie et de solidarité.
L'observation de cette grande variété de comportements naturels
et la compréhension de leur mode de vie
incitent au respect de ces animaux majestueux
et à leur préservation au sein de leur environnement.
Apercevoir une horde d'éléphants évoluant librement est un magnifique spectacle.
La matriarche, la femelle la plus âgée et expérimentée, dirige le groupe,
par ailleurs composé d'autres femelles et de leurs petits,
alors qu'un mâle parfois intégré provisoirement termine la file.
La vie sociale au sein d'une horde est particulièrement développée
et les liens entre les différents individus sont très marqués.
En plus de leur intelligence avérée, plusieurs études parlent également
de leurs fréquentes marques d'empathie et de solidarité.
L'observation de cette grande variété de comportements naturels
et la compréhension de leur mode de vie
incitent au respect de ces animaux majestueux
et à leur préservation au sein de leur environnement.
Éléphants traversant l'Olifants River - Kruger National Park
Le repos du lion
Quelle chance lorsque les lions décident de venir se coucher à quelques pas...
L'incertitude de les voir ne fait que renforcer l'excitation du moment !
Quelle chance lorsque les lions décident de venir se coucher à quelques pas...
L'incertitude de les voir ne fait que renforcer l'excitation du moment !
Jeune lion mâle - Kgalagadi Transfrontier Park
L'hippopotame, un animal placide ?
Vu comme ça, difficile de croire que l’hippopotame soit un des animaux
les plus dangereux d’Afrique.
S’il passe la majorité de son temps dans l’eau, au point de faire office d’île pour ces tortues,
il peut cependant s’avérer très agressif lorsqu’il se sent menacé.
Il est alors capable de charger à près de 30km/h.
Il est incroyablement bien adapté au milieu marin et ne sort de l’eau qu’à la nuit tombée
pour brouter l’herbe aux alentours des berges ou dans les plaines environnantes.
Comme il mange très peu pour son poids, que sa peau est très fine
et sujette à de fortes pertes d’eau par évaporation
et que l’eau des lacs et des rivières est à peu près à la même température que son corps,
y rester lui permet de faire des économies d’énergie
tout en se protégeant des fortes chaleurs !
Vu comme ça, difficile de croire que l’hippopotame soit un des animaux
les plus dangereux d’Afrique.
S’il passe la majorité de son temps dans l’eau, au point de faire office d’île pour ces tortues,
il peut cependant s’avérer très agressif lorsqu’il se sent menacé.
Il est alors capable de charger à près de 30km/h.
Il est incroyablement bien adapté au milieu marin et ne sort de l’eau qu’à la nuit tombée
pour brouter l’herbe aux alentours des berges ou dans les plaines environnantes.
Comme il mange très peu pour son poids, que sa peau est très fine
et sujette à de fortes pertes d’eau par évaporation
et que l’eau des lacs et des rivières est à peu près à la même température que son corps,
y rester lui permet de faire des économies d’énergie
tout en se protégeant des fortes chaleurs !
Hippopotame accompagné de tortues angulées - Kruger National Park
Lionne à l'affût
À l'affût sous les herbes hautes, à proximité d'un point d'eau,
la lionne attend qu'un animal approche
ou montre des signes d'inattention...
Avec trois ou quatre autres femelles,
elles chassent en groupe, pour pouvoir encercler leur proie
et augmenter leurs chances de réussite.
Car en moyenne, trois quarts des tentatives d'attaques
se soldent par un échec!
C'est également la raison pour laquelle
ce sont les lionnes qui assurent la chasse la majeure partie du temps,
les mâles, plus gros et plus visibles,
s'avérant moins efficaces...
À l'affût sous les herbes hautes,
à proximité d'un point d'eau,
la lionne attend qu'un animal approche
ou montre des signes d'inattention...
Avec trois ou quatre autres femelles,
elles chassent en groupe,
pour pouvoir encercler leur proie
et augmenter leurs chances de réussite.
Car en moyenne, trois quarts des tentatives d'attaques
se soldent par un échec!
C'est également la raison pour laquelle
ce sont les lionnes qui assurent la chasse
la majeure partie du temps,
les mâles, plus gros et plus visibles,
s'avérant moins efficaces...
Kruger National Park
Autruches aux aguets
Incapable de voler,
l’autruche peut cependant faire des pointes de vitesse à 70km/h si elle est en danger.
Cette vitesse et la puissance de ses coups de pattes la rendent très peu vulnérable aux autres espèces.
Après une période d’incubation d’une quarantaine de jours,
des adultes, parfois les parents et parfois d’autres individus, veillent sur les petits.
Très vigilant, il aura fallu plus d’une heure à ce couple pour oser s’approcher du point d’eau...
Incapable de voler,
l’autruche peut cependant faire des pointes de vitesse à 70km/h si elle est en danger.
Cette vitesse et la puissance de ses coups de pattes la rendent très peu vulnérable aux autres espèces.
Après une période d’incubation d’une quarantaine de jours,
des adultes, parfois les parents et parfois d’autres individus, veillent sur les petits.
Très vigilant, il aura fallu plus d’une heure à ce couple pour oser s’approcher du point d’eau...
Couple d'autruches et autruchons - Kgalagadi Transfrontier Park
...face aux dangers !
… Mais seulement 15 % des jeunes atteignent l’âge d’un an
et malgré l’agitation et les tentatives de défense des adultes,
aucun ne survivra cette fois à l’attaque des lions !
… Mais seulement 15 % des jeunes atteignent l’âge d’un an
et malgré l’agitation et les tentatives de défense des adultes,
aucun ne survivra cette fois à l’attaque des lions !
Autruchon tué par un lion - Kgalagadi Transfrontier Park
Sanctuaires et réserves naturelles
Chaque année, des milliers de personnes viennent découvrir les magnifiques paysages
et l'incroyable biodiversité des réserves naturelles sud-africaines.
Ces immenses parcs représentent 6% du territoire total du pays
et sont principalement gérés par le "South African National Parks" (SANP)
qui s'efforce d'y privilégier une approche écotouristique,
le but de ce concept étant de découvrir la nature
tout en respectant l'environnement et les cultures locales.
Il est cependant étonnant de voir dans ce même pays des "sanctuaires" ou "orphelinats"
qui malgré leurs noms, ne représentent pas plus que des activités lucratives…
La possibilité de monter à dos d'éléphants ou de caresser des lions en captivité
contraste nettement avec le respect de la nature induit spontanément par ces milieux sauvages.
Mais certaines structures savent brouiller les pistes et la confusion est facile...
Entre ces établissements, les réelles actions de conservation ou encore les réserves privées,
comment faire la part des choses?
Chaque année, des milliers de personnes viennent découvrir les magnifiques paysages
et l'incroyable biodiversité des réserves naturelles sud-africaines.
Ces immenses parcs représentent 6% du territoire total du pays
et sont principalement gérés par le "South African National Parks" (SANP)
qui s'efforce d'y privilégier une approche écotouristique,
le but de ce concept étant de découvrir la nature
tout en respectant l'environnement et les cultures locales.
Il est cependant étonnant de voir dans ce même pays des "sanctuaires" ou "orphelinats"
qui malgré leurs noms, ne représentent pas plus que des activités lucratives…
La possibilité de monter à dos d'éléphants ou de caresser des lions en captivité
contraste nettement avec le respect de la nature induit spontanément par ces milieux sauvages.
Mais certaines structures savent brouiller les pistes et la confusion est facile...
Entre ces établissements, les réelles actions de conservation ou encore les réserves privées,
comment faire la part des choses?
Girafe au levé de soleil - Hluhluwe Umfolozi Park
Animaux en danger, environnement menacé...
Les éléphants d'Afrique sont braconnés depuis de nombreuses années
pour leur ivoire et tout le monde s'accorde aujourd'hui
sur la nécessité et l'urgence de leur protection.
Car l'intérêt de protéger une espèce menacée
ne consiste pas seulement à préserver des animaux emblématiques
mais surtout à maintenir l'ensemble de l'écosystème d'une région,
chaque espèce ayant un impact sur son environnement et un rôle à jouer dans sa chaîne alimentaire.
Les éléphants permettent par exemple
par leur passage et leur alimentation de conserver des espaces ouverts.
En éliminant les buissons, ils favorisent la repousse d'herbe,
base alimentaire de nombreuses espèces.
De même, lors des périodes de sécheresse,
ils sont capables de repérer de l'eau sous les lits de rivières asséchées
et de creuser sur plus d'un mètre de profondeur pour l'atteindre,
laissant ensuite l'accès libre pour les autres animaux.
Lorsqu'une espèce disparaît,
c'est tout son environnement qui se retrouve appauvri et vulnérable.
Les éléphants d'Afrique sont braconnés depuis de nombreuses années
pour leur ivoire et tout le monde s'accorde aujourd'hui
sur la nécessité et l'urgence de leur protection.
Car l'intérêt de protéger une espèce menacée
ne consiste pas seulement à préserver des animaux emblématiques
mais surtout à maintenir l'ensemble de l'écosystème d'une région,
chaque espèce ayant un impact sur son environnement et un rôle à jouer dans sa chaîne alimentaire.
Les éléphants permettent par exemple
par leur passage et leur alimentation de conserver des espaces ouverts.
En éliminant les buissons, ils favorisent la repousse d'herbe,
base alimentaire de nombreuses espèces.
De même, lors des périodes de sécheresse,
ils sont capables de repérer de l'eau sous les lits de rivières asséchées
et de creuser sur plus d'un mètre de profondeur pour l'atteindre,
laissant ensuite l'accès libre pour les autres animaux.
Lorsqu'une espèce disparaît,
c'est tout son environnement qui se retrouve appauvri et vulnérable.
Horde d'éléphants - Kruger National Park
Cornes d'abondance ?
Avec à peine 20 000 individus,
l’Afrique du Sud possède pourtant 80 % de la population mondiale de rhinocéros.
Les rhinocéros blancs y sont majoritaires alors que
les rhinocéros noirs, très rares, sont actuellement en danger critique d’extinction.
Alors qu’il n’y avait que 13 rhinocéros braconnés dans ce pays en 2007,
le commerce illégal a repris un nouvel essor en 2009
suite à une forte demande des marchés asiatiques…
amenant le nombre jusqu’à 1215 en 2014.
Tant que des propriétés thérapeutiques seront faussement attribuées à sa corne,
les nombreuses mesures de protection seront-elles suffisantes
pour éviter la disparition de l'espèce?
Avec à peine 20 000 individus,
l’Afrique du Sud possède pourtant 80 % de la population mondiale de rhinocéros.
Les rhinocéros blancs y sont majoritaires alors que
les rhinocéros noirs, très rares, sont actuellement en danger critique d’extinction.
Alors qu’il n’y avait que 13 rhinocéros braconnés dans ce pays en 2007,
le commerce illégal a repris un nouvel essor en 2009
suite à une forte demande des marchés asiatiques…
amenant le nombre jusqu’à 1215 en 2014.
Tant que des propriétés thérapeutiques seront faussement attribuées à sa corne,
les nombreuses mesures de protection seront-elles suffisantes
pour éviter la disparition de l'espèce?
Rhinocéros blancs - Hluhluwe Umfolozi Park
L'Addo Elephant National Park
L'Addo Eléphant National Park, créé en 1931 pour sauver de l'extinction
les 11 derniers éléphants qui vivaient là à l'époque,
possède désormais plus de 600 de ces animaux!
Malgré ce succès, c'est maintenant d'autres problèmes qui se posent à ces tentatives de conservation.
Avec une croissance d'environ 7% par an, ces pachydermes se retrouvent concentrés
sur un espace trop restreint, créant une forte pression sur leur environnement et la végétation qui s'y trouve.
La volonté d'agrandissement du parc, qui a déjà triplé depuis sa création,
impacte également les populations avoisinantes.
Le rachat des fermes et l'expropriation de ses habitants
poussent les gens vers les townships et augmentent la précarité de la région.
D'autres mesures très délicates doivent donc être envisagées telles les contraceptions,
les transferts et même peut-être l'abattage individualisé des éléphants.
Pour surmonter de tels défis et permettre à la fois la protection de l'environnement
et le développement social du pays,
il est nécessaire que la population soit intégrée au projet
et bénéficie directement des actions de conservation !
L'Addo Eléphant National Park, créé en 1931 pour sauver de l'extinction
les 11 derniers éléphants qui vivaient là à l'époque,
possède désormais plus de 600 de ces animaux!
Malgré ce succès, c'est maintenant d'autres problèmes qui se posent à ces tentatives de conservation.
Avec une croissance d'environ 7% par an, ces pachydermes se retrouvent concentrés
sur un espace trop restreint, créant une forte pression sur leur environnement et la végétation qui s'y trouve.
La volonté d'agrandissement du parc, qui a déjà triplé depuis sa création,
impacte également les populations avoisinantes.
Le rachat des fermes et l'expropriation de ses habitants
poussent les gens vers les townships et augmentent la précarité de la région.
D'autres mesures très délicates doivent donc être envisagées telles les contraceptions,
les transferts et même peut-être l'abattage individualisé des éléphants.
Pour surmonter de tels défis et permettre à la fois la protection de l'environnement
et le développement social du pays,
il est nécessaire que la population soit intégrée au projet
et bénéficie directement des actions de conservation !
Eléphant mâle - Addo Elephant National Park
Famille de suricates
Toujours vifs, en groupe et aux aguets,
les suricates sont près à bondir dans leurs terriers tout proches
au moindre danger !
Toujours vifs, en groupe et aux aguets,
les suricates sont près à bondir dans leurs terriers tout proches
au moindre danger !
Kgalagadi Transfrontier Park
Le souffle coupé
... Et soudain, après des mois de recherches…
On se retrouve seul au lever du jour,
face à une femelle léopard et son petit !
Particulièrement furtifs,
ils passent en général la majeure partie de leurs journées
dissimulés dans les arbres ou dans les herbes hautes.
Mais lorsqu'on a la chance de les croiser, le temps s'arrête...
... Et soudain, après des mois de recherches…
On se retrouve seul au lever du jour,
face à une femelle léopard et son petit !
Particulièrement furtifs,
ils passent en général la majeure partie de leurs journées
dissimulés dans les arbres ou dans les herbes hautes.
Mais lorsqu'on a la chance de les croiser, le temps s'arrête...
Femelle léopard protégeant son petit - Pilanesberg National Park
Rare léopard
Bien plus gros que les femelles,
les mâles léopards pèsent en moyenne 60 kg, parfois même jusqu'à 90kg.
Ils vivent seuls sur un espace bien défini,
les mâles incluant à leur territoire ceux de deux ou trois femelles
mais sans jamais empiéter sur celui d'un autre mâle.
Malgré leurs techniques de chasse solitaire,
leur puissance leur permet de capturer une très grande variété de proies,
allant des rongeurs à différentes gazelles ou parfois même aux gnous.
Ils ont cependant également tendance à s'attaquer au bétail des fermiers,
ce qui leur vaut d'être chassés ou empoisonnés
lorsqu'ils vivent en dehors des réserves naturelles...
Bien plus gros que les femelles,
les mâles léopards pèsent en moyenne 60 kg, parfois même jusqu'à 90kg.
Ils vivent seuls sur un espace bien défini,
les mâles incluant à leur territoire ceux de deux ou trois femelles
mais sans jamais empiéter sur celui d'un autre mâle.
Malgré leurs techniques de chasse solitaire,
leur puissance leur permet de capturer une très grande variété de proies,
allant des rongeurs à différentes gazelles ou parfois même aux gnous.
Ils ont cependant également tendance à s'attaquer au bétail des fermiers,
ce qui leur vaut d'être chassés ou empoisonnés
lorsqu'ils vivent en dehors des réserves naturelles...
Kruger National Park
Ne nourrissez pas, observez !
Les babouins, ainsi que les singes Vervet, font partie des rares mammifères sauvages
encore fréquemment rencontrés en dehors des réserves naturelles sud-africaines.
Cependant, avec la diminution de leur habitat naturel et la proximité humaine,
il devient fréquent de voir ces animaux voler de la nourriture
dans les maisons ou les voitures et se montrer agressifs envers les hommes.
C'est pourquoi, même lorsqu'ils semblent pacifiques
ou pratiquement apprivoisés comme dans certains lieux touristiques,
il est essentiel de ne pas leur donner de nourriture !
Un singe trop peu intimidé par l'homme et l'ayant identifié comme source d'alimentation
peut devenir réellement dangereux et devra finalement être abattu.
De manière générale, il est interdit de nourrir tout animal sauvage
car les conséquences, généralement insoupçonnées du public,
sont souvent graves pour l'espèce et son écosystème.
Malgré la tentation de voir ces animaux s'approcher de plus près,
mieux vaut dès lors respecter ces consignes...
Les babouins, ainsi que les singes Vervet, font partie des rares mammifères sauvages
encore fréquemment rencontrés en dehors des réserves naturelles sud-africaines.
Cependant, avec la diminution de leur habitat naturel et la proximité humaine,
il devient fréquent de voir ces animaux voler de la nourriture
dans les maisons ou les voitures et se montrer agressifs envers les hommes.
C'est pourquoi, même lorsqu'ils semblent pacifiques
ou pratiquement apprivoisés comme dans certains lieux touristiques,
il est essentiel de ne pas leur donner de nourriture !
Un singe trop peu intimidé par l'homme et l'ayant identifié comme source d'alimentation
peut devenir réellement dangereux et devra finalement être abattu.
De manière générale, il est interdit de nourrir tout animal sauvage
car les conséquences, généralement insoupçonnées du public,
sont souvent graves pour l'espèce et son écosystème.
Malgré la tentation de voir ces animaux s'approcher de plus près,
mieux vaut dès lors respecter ces consignes...
Petit babouin sur sa mère - Kruger National Park
Sardine Run sur la Wild Coast !
De début juin à fin juillet, la présence des dauphins communs est particulièrement attendue
le long du littoral de la Wild Coast par les passionnés de vie sous-marine.
Car ce sont les acteurs clés pour l'observation d'un phénomène incroyable: le sardine run!
Ce sont en effet des milliards de sardines qui migrent en banc vers le nord,
le long de la côte Est d'Afrique du Sud,
entraînant avec elles une grande variété de prédateurs!
Des centaines, parfois même des milliers de dauphins communs, grâce à leurs techniques de chasse élaborées,
rassemblent alors les sardines en bancs compacts coincés sous la surface de l'eau.
Dans une véritable frénésie alimentaire, de multiples variétés de requins, de dauphins
et d'oiseaux océaniques se regroupent autour de ce festin, lorsqu'il ne s'agit pas également des baleines de Bryde.
L'occasion rêvée pour observer un phénomène naturel rare et époustouflant...
et approcher de nombreuses espèces de requins sans avoir à les attirer par de la nourriture.
De début juin à fin juillet, la présence des dauphins communs est particulièrement attendue
le long du littoral de la Wild Coast par les passionnés de vie sous-marine.
Car ce sont les acteurs clés pour l'observation d'un phénomène incroyable: le sardine run!
Ce sont en effet des milliards de sardines qui migrent en banc vers le nord,
le long de la côte Est d'Afrique du Sud,
entraînant avec elles une grande variété de prédateurs!
Des centaines, parfois même des milliers de dauphins communs,
grâce à leurs techniques de chasse élaborées, rassemblent alors
les sardines en bancs compacts coincés sous la surface de l'eau.
Dans une véritable frénésie alimentaire, de multiples variétés de requins,
de dauphins et d'oiseaux océaniques se regroupent autour de ce festin,
lorsqu'il ne s'agit pas également des baleines de Bryde.
L'occasion rêvée pour observer un phénomène naturel rare et époustouflant...
et approcher de nombreuses espèces de requins sans avoir à les attirer par de la nourriture.
Dauphin Commun - Port Saint Johns
De début juin à fin juillet, la présence des dauphins communs est particulièrement attendue
le long du littoral de la Wild Coast, par les passionnés de vie sous-marine.
Car ce sont les acteurs clés pour l'observation d'un phénomène incroyable: le sardine run!
Ce sont en effet des milliards de sardines qui migrent en banc vers le nord,
le long de la côte Est d'Afrique du Sud,
entraînant avec eux une grande variété de prédateurs!
Des centaines, parfois même des milliers de dauphins communs, grâce à leurs techniques de chasse élaborées,
rassemblent alors les sardines en bancs compacts coincés sous la surface de l'eau.
Dans une véritable frénésie alimentaire, de multiples variétés de requins, de dauphins
et d'oiseaux océaniques se regroupent autour de ce festin, lorsqu'il ne s'agit pas également des baleines de Bryde.
L'occasion rêvée pour observer un phénomène naturel rare et époustouflant...
et approcher de nombreuses espèces de requins sans avoir à les attirer par de la nourriture.
En plein vol
Après avoir passé plusieurs mois en Antarctique pour se nourrir,
les baleines à bosse entament en hiver
une longue migration vers les eaux plus chaudes afin de se reproduire et mettre bas.
Certaines longent les côtes Est d'Afrique du Sud et remontent même
jusqu'aux Comores ou Madagascar.
En plus de la grande agitation occasionnée par la migration des sardines,
ce sont donc également ces énormes mammifères que l'on retrouve par centaines à quelques mètres des côtes.
Semblant jalouser les oiseaux, ces animaux de 13 ou 14 mètres de long et de près de 30 tonnes
bondissent hors de l'eau lors de joute entre mâles pour séduire les femelles,
mais aussi peut-être pour communiquer ou simplement s'amuser?
Les raisons peuvent être nombreuses et parfois inconnues.
Ce spectacle est en tout cas captivant, même s'il convient de l'observer
avec les précautions nécessaires au respect de ces animaux
afin d'éviter une intrusion trop forte lors de ces phases primordiales de reproduction.
Après avoir passé plusieurs mois en Antarctique pour se nourrir,
les baleines à bosse entament en hiver
une longue migration vers les eaux plus chaudes afin de se reproduire et de mettre bas.
Certaines longent les côtes Est d'Afrique du Sud et remontent même
jusqu'aux Comores ou Madagascar.
En plus de la grande agitation occasionnée par la migration des sardines,
ce sont donc également ces énormes mammifères que l'on retrouve
par centaines à quelques mètres des côtes.
Semblant jalouser les oiseaux, ces animaux de 13 ou 14 mètres de long et de près de 30 tonnes
bondissent hors de l'eau lors de joute entre mâles pour séduire les femelles,
mais aussi peut-être pour communiquer ou simplement s'amuser?
Les raisons peuvent être nombreuses et parfois inconnues.
Ce spectacle est en tout cas captivant, même s'il convient de l'observer
avec les précautions nécessaires au respect de ces animaux
afin d'éviter une intrusion trop forte lors de ces phases primordiales de reproduction.
Saut de baleine à bosse - Port Saint Johns
De début juin à fin juillet, la présence des dauphins communs est particulièrement attendue
le long du littoral de la Wild Coast, par les passionnés de vie sous-marine.
Car ce sont les acteurs clés pour l'observation d'un phénomène incroyable: le sardine run!
Ce sont en effet des milliards de sardines qui migrent en banc vers le nord,
le long de la côte Est d'Afrique du Sud,
entraînant avec eux une grande variété de prédateurs!
Des centaines, parfois même des milliers de dauphins communs, grâce à leurs techniques de chasse élaborées,
rassemblent alors les sardines en bancs compacts coincés sous la surface de l'eau.
Dans une véritable frénésie alimentaire, de multiples variétés de requins, de dauphins
et d'oiseaux océaniques se regroupent autour de ce festin, lorsqu'il ne s'agit pas également des baleines de Bryde.
L'occasion rêvée pour observer un phénomène naturel rare et époustouflant...
et approcher de nombreuses espèces de requins sans avoir à les attirer par de la nourriture.
La rencontre de deux océans
Pointe sud du continent Africain, Cape Agulhas constitue le lieu de rencontre entre l'océan Indien et l'océan Atlantique.
Le mélange de ces courants chauds et froids en fait un haut lieu de vie marine
mais provoque également une mer agitée,
responsable de très nombreux naufrages sur les récifs de ce littoral découpé…
Pointe sud du continent Africain, Cape Agulhas constitue le lieu de rencontre
entre l'océan Indien et l'océan Atlantique.
Le mélange de ces courants chauds et froids en fait un haut lieu de vie marine
mais provoque également une mer agitée,
responsable de très nombreux naufrages sur les récifs de ce littoral découpé…
Épave du Meisho Maru – Cape Agulhas
De début juin à fin juillet, la présence des dauphins communs est particulièrement attendue
le long du littoral de la Wild Coast, par les passionnés de vie sous-marine.
Car ce sont les acteurs clés pour l'observation d'un phénomène incroyable: le sardine run!
Ce sont en effet des milliards de sardines qui migrent en banc vers le nord,
le long de la côte Est d'Afrique du Sud,
entraînant avec eux une grande variété de prédateurs!
Des centaines, parfois même des milliers de dauphins communs, grâce à leurs techniques de chasse élaborées,
rassemblent alors les sardines en bancs compacts coincés sous la surface de l'eau.
Dans une véritable frénésie alimentaire, de multiples variétés de requins, de dauphins
et d'oiseaux océaniques se regroupent autour de ce festin, lorsqu'il ne s'agit pas également des baleines de Bryde.
L'occasion rêvée pour observer un phénomène naturel rare et époustouflant...
et approcher de nombreuses espèces de requins sans avoir à les attirer par de la nourriture.
Un pont à travers les étoiles
Réserve naturelle du Cederberg
De début juin à fin juillet, la présence des dauphins communs est particulièrement attendue
le long du littoral de la Wild Coast, par les passionnés de vie sous-marine.
Car ce sont les acteurs clés pour l'observation d'un phénomène incroyable: le sardine run!
Ce sont en effet des milliards de sardines qui migrent en banc vers le nord,
le long de la côte Est d'Afrique du Sud,
entraînant avec eux une grande variété de prédateurs!
Des centaines, parfois même des milliers de dauphins communs, grâce à leurs techniques de chasse élaborées,
rassemblent alors les sardines en bancs compacts coincés sous la surface de l'eau.
Dans une véritable frénésie alimentaire, de multiples variétés de requins, de dauphins
et d'oiseaux océaniques se regroupent autour de ce festin, lorsqu'il ne s'agit pas également des baleines de Bryde.
L'occasion rêvée pour observer un phénomène naturel rare et époustouflant...
et approcher de nombreuses espèces de requins sans avoir à les attirer par de la nourriture.
Nation Arc-en-ciel
À la richesse et la variété des paysages sud-africains
s'ajoute une grande diversité ethnique avec 11 langues officielles
inscrites dans la Constitution dont les plus courantes sont
le Zoulou, le Xhosa, l'Afrikaans et l'Anglais.
La population est particulièrement accueillante avec les voyageurs
et malgré une distinction encore fort marquée dans les esprits,
les conflits interraciaux s'amenuisent peu à peu.
Le défit consiste désormais à réduire les inégalités sociales
dans un pays au taux de chômage élevé et aux mauvaises répartitions des richesses
tout en conservant l'authenticité et la beauté des paysages
et des modes de vie de cette nation arc-en-ciel.
À la richesse et la variété des paysages sud-africains
s'ajoute une grande diversité ethnique avec 11 langues officielles
inscrites dans la Constitution dont les plus courantes sont
le Zoulou, le Xhosa, l'Afrikaans et l'Anglais.
La population est particulièrement accueillante avec les voyageurs
et malgré une distinction encore fort marquée dans les esprits,
les conflits interraciaux s'amenuisent peu à peu.
Le défit consiste désormais à réduire les inégalités sociales
dans un pays au taux de chômage élevé et aux mauvaises répartitions des richesses
tout en conservant l'authenticité et la beauté des paysages
et des modes de vie de cette nation arc-en-ciel.
Village de rondavelles le long de la Wild Coast
De début juin à fin juillet, la présence des dauphins communs est particulièrement attendue
le long du littoral de la Wild Coast, par les passionnés de vie sous-marine.
Car ce sont les acteurs clés pour l'observation d'un phénomène incroyable: le sardine run!
Ce sont en effet des milliards de sardines qui migrent en banc vers le nord,
le long de la côte Est d'Afrique du Sud,
entraînant avec eux une grande variété de prédateurs!
Des centaines, parfois même des milliers de dauphins communs, grâce à leurs techniques de chasse élaborées,
rassemblent alors les sardines en bancs compacts coincés sous la surface de l'eau.
Dans une véritable frénésie alimentaire, de multiples variétés de requins, de dauphins
et d'oiseaux océaniques se regroupent autour de ce festin, lorsqu'il ne s'agit pas également des baleines de Bryde.
L'occasion rêvée pour observer un phénomène naturel rare et époustouflant...
et approcher de nombreuses espèces de requins sans avoir à les attirer par de la nourriture.
Post-apartheid...
C'est seulement en 1991 qu'est enfin abolie la politique de ségrégation raciale
établie en Afrique du Sud en 1948, l'apartheid.
Ce régime, responsable de grandes injustices auprès des populations noires, métissées ou indiennes
pourtant largement majoritaires au profit d'une minorité blanche,
a contraint des milliers de personnes à la révolte.
La résistance se veut pacifique, mais à l'image des manifestations étudiantes
du 16 juin 1976 dans le township de Soweto faisant de nombreux morts parmi les écoliers,
la répression est sévère et violente. Des dizaines d'années de combats et des pressions toujours plus fortes
aboutiront en 1990 à la libération de Nelson Mandela,
leader de la lutte anti-apartheid et prisonnier depuis 27 ans pour ses idéaux politiques !
En collaboration avec le président Frederik de Klerk,
ils réaliseront alors le véritable exploit d'apaiser les tensions
et de mettre fin à l'apartheid de façon pacifique,
ce qui leur vaudra l'honneur de recevoir le prix Nobel de la paix en 1993.
Depuis, le pays tente d'apaiser les tensions et de pallier progressivement
les inégalités profondément ancrées dans sa société.
C'est seulement en 1991 qu'est enfin abolie la politique de ségrégation raciale
établie en Afrique du Sud en 1948, l'apartheid.
Ce régime, responsable de grandes injustices auprès des populations noires, métissées ou indiennes
pourtant largement majoritaires au profit d'une minorité blanche,
a contraint des milliers de personnes à la révolte.
La résistance se veut pacifique, mais à l'image des manifestations étudiantes
du 16 juin 1976 dans le township de Soweto faisant de nombreux morts parmi les écoliers,
la répression est sévère et violente.
Des dizaines d'années de combats et des pressions toujours plus fortes
aboutiront en 1990 à la libération de Nelson Mandela,
leader de la lutte anti-apartheid et prisonnier depuis 27 ans pour ses idéaux politiques !
En collaboration avec le président Frederik de Klerk,
ils réaliseront alors le véritable exploit d'apaiser les tensions
et de mettre fin à l'apartheid de façon pacifique,
ce qui leur vaudra l'honneur de recevoir le prix Nobel de la paix en 1993.
Depuis, le pays tente d'apaiser les tensions et de pallier progressivement
les inégalités profondément ancrées dans sa société.
Mémorial Hector Pieterson, tué à l'âge de 13 ans lors des manifestations étudiantes du 16 juin 1976 - Soweto.
De début juin à fin juillet, la présence des dauphins communs est particulièrement attendue
le long du littoral de la Wild Coast, par les passionnés de vie sous-marine.
Car ce sont les acteurs clés pour l'observation d'un phénomène incroyable: le sardine run!
Ce sont en effet des milliards de sardines qui migrent en banc vers le nord,
le long de la côte Est d'Afrique du Sud,
entraînant avec eux une grande variété de prédateurs!
Des centaines, parfois même des milliers de dauphins communs, grâce à leurs techniques de chasse élaborées,
rassemblent alors les sardines en bancs compacts coincés sous la surface de l'eau.
Dans une véritable frénésie alimentaire, de multiples variétés de requins, de dauphins
et d'oiseaux océaniques se regroupent autour de ce festin, lorsqu'il ne s'agit pas également des baleines de Bryde.
L'occasion rêvée pour observer un phénomène naturel rare et époustouflant...
et approcher de nombreuses espèces de requins sans avoir à les attirer par de la nourriture.
Cape Town, plus vieille ville d'Afrique du Sud
Magnifique ville coincée entre l'océan Atlantique et la Table Mountain,
Cape Town, berceau historique du pays, ne manque pas d'intérêt !
Sa population est métissée et cosmopolite et la nature y est omniprésente.
Il suffit de quelques kilomètres pour découvrir le cap de Bonne Espérance au Sud
et ses innombrables attraits alors qu'à l'Est son climat méditerranéen
offre un paysage surprenant composé de nombreux vignobles.
Le contraste des quartiers riches avec les townships défavorisés avoisinants
et la présence de Robben Island toute proche, où a été enfermé Nelson Mandela durant 18 ans,
rappellent également les événements passés et encore bien marqués du pays.
Magnifique ville coincée entre l'océan Atlantique et la Table Mountain,
Cape Town, berceau historique du pays, ne manque pas d'intérêt !
Sa population est métissée et cosmopolite et la nature y est omniprésente.
Il suffit de quelques kilomètres pour découvrir le cap de Bonne Espérance au Sud
et ses innombrables attraits alors qu'à l'Est son climat méditerranéen
offre un paysage surprenant composé de nombreux vignobles.
Le contraste des quartiers riches avec les townships défavorisés avoisinants
et la présence de Robben Island toute proche, où a été enfermé Nelson Mandela durant 18 ans,
rappellent également les événements passés et encore bien marqués du pays.
Cape Town de nuit, depuis le sommet de Lion's Head.
Le parc National de Mapungubwe est la partie sud-africaine d’une zone de conservation transfrontalière qui s’étend également sur le Botswana et le Zimbabwe, ce qui permet à la grande variété d’animaux vivant aux abords des rivières Limpopo et Shashe de se déplacer librement entre ces 3 pays.
Il présente également un grand intérêt archéologique puisqu’il comprend l’ancienne capitale du Royaume de Mapungubwe, installé là au XIIe siècle.
Cependant, ce lieu exceptionnel a longtemps été le sujet d’un débat très controversé. Car si le parc a officiellement ouvert en 2004, c’est à partir de 1920 qu’un premier biologiste a découvert l’importance écologique de cette zone et a voulu en faire une réserve naturelle, mais la présence de fermes dans la région et les intérêts économiques de l’agriculture ont incité le gouvernement à s’y opposer durant de nombreuses années.
C’est aujourd’hui le tourisme qui permet la valorisation de la zone et compense les « pertes » économiques liées à l’arrêt de l’exploitation des terres.
La subsistance de quelques fermes dans la réserve pourrait également ouvrir la voie à des aires protégées incluant les activités humaines au lieu de chercher à les dissocier.
Apercevoir une horde d’éléphants évoluant librement est un magnifique spectacle.
La matriarche, la femelle la plus âgée et expérimentée, dirige le groupe, par ailleurs composé d’autres femelles et de leurs petits, alors qu’un mâle parfois intégré provisoirement termine la file.
La vie sociale au sein d’une horde est particulièrement développée et les liens entre les différents individus sont très marqués. En plus de leur intelligence avérée, plusieurs études parlent également de leurs fréquentes marques d’empathie et de solidarité.
L’observation de cette grande variété de comportements naturels et la compréhension de leur mode de vie incitent au respect de ces animaux majestueux et à leur préservation au sein de leur environnement.
Quelle chance lorsque les lions décident de venir se coucher à quelques pas…
L’incertitude de les voir ne fait que renforcer l’excitation du moment !
Vu comme ça, difficile de croire que l’hippopotame soit un des animaux les plus dangereux d’Afrique.
S’il passe la majorité de son temps dans l’eau, au point de faire office d’île pour ces tortues, il peut cependant s’avérer très agressif lorsqu’il se sent menacé. Il est alors capable de charger à près de 30km/h.
Il est incroyablement bien adapté au milieu marin et ne sort de l’eau qu’à la nuit tombée pour brouter l’herbe aux alentours des berges ou dans les plaines environnantes. Comme il mange très peu pour son poids, que sa peau est très fine et sujette à de fortes pertes d’eau par évaporation et que l’eau des lacs et des rivières est à peu près à la même température que son corps, y rester lui permet de faire des économies d’énergie tout en se protégeant des fortes chaleurs !
À l’affût sous les herbes hautes, à proximité d’un point d’eau, la lionne attend qu’un animal approche ou montre des signes d’inattention…
Avec trois ou quatre autres femelles, elles chassent en groupe, pour pouvoir encercler leur proie et augmenter leurs chances de réussite. Car en moyenne, trois quarts des tentatives d’attaques se soldent par un échec !
C’est également la raison pour laquelle ce sont les lionnes qui assurent la chasse la majeure partie du temps, les mâles, plus gros et plus visibles, s’avérant moins efficaces…
Incapable de voler, l’autruche peut cependant faire des pointes de vitesse à 70km/h si elle est en danger. Cette vitesse et la puissance de ses coups de pattes la rendent très peu vulnérable aux autres espèces.
Après une période d’incubation d’une quarantaine de jours,des adultes, parfois les parents et parfois d’autres individus, veillent sur les petits.
Très vigilant, il aura fallu plus d’une heure à ce couple pour oser s’approcher du point d’eau…
… Mais seulement 15 % des jeunes atteignent l’âge d’un an et malgré l’agitation et les tentatives de défense des adultes, aucun ne survivra cette fois à l’attaque des lions !
Chaque année, des milliers de personnes viennent découvrir les magnifiques paysages et l’incroyable biodiversité des réserves naturelles sud-africaines.
Ses immenses parcs représentent 6% du territoire total du pays et sont principalement gérés par le “South African National Parks” (SANP) qui s’efforce d’y privilégier une approche écotouristique, le but de ce concept étant de découvrir la nature tout en respectant l’environnement et les cultures locales.
Il est cependant étonnant de voir dans ce même pays des “sanctuaires” ou “orphelinats” qui malgré leurs noms, ne représentent pas plus que des activités lucratives… La possibilité de monter à dos d’éléphants ou de caresser des lions en captivité contraste nettement avec le respect de la nature induit spontanément par ces milieux sauvages.
Mais certaines structures savent brouiller les pistes et la confusion est facile… Entre ces établissements, les réelles actions de conservation ou encore les réserves privées, comment faire la part des choses ?
Les éléphants d’Afrique sont braconnés depuis de nombreuses années pour leur ivoire et tout le monde s’accorde aujourd’hui sur la nécessité et l’urgence de leur protection.
Car l’intérêt de protéger une espèce menacée ne consiste pas seulement à préserver des animaux emblématiques mais surtout à maintenir l’ensemble de l’écosystème d’une région, chaque espèce ayant un impact sur son environnement et un rôle à jouer dans sa chaîne alimentaire.
Les éléphants permettent par exemple par leur passage et leur alimentation de conserver des espaces ouverts. En éliminant les buissons, ils favorisent la repousse d’herbe, base alimentaire de nombreuses espèces.
De même, lors des périodes de sécheresse, ils sont capables de repérer de l’eau sous les lits de rivières asséchées et de creuser sur plus d’un mètre de profondeur pour l’atteindre, laissant ensuite l’accès libre pour les autres animaux.
Lorsqu’une espèce disparaît, c’est tout son environnement qui se retrouve appauvri et vulnérable.
Avec à peine 20 000 individus, l’Afrique du Sud possède pourtant 80 % de la population mondiale de rhinocéros.
Les rhinocéros blancs y sont majoritaires alors que les rhinocéros noirs, très rares, sont actuellement en danger critique d’extinction.
Alors qu’il n’y avait que 13 rhinocéros braconnés dans ce pays en 2007, le commerce illégal a repris un nouvel essor en 2009 suite à une forte demande des marchés asiatiques… amenant le nombre jusqu’à 1215 en 2014.
Tant que des propriétés thérapeutiques seront faussement attribuées à sa corne, les nombreuses mesures de protection seront-elles suffisantes pour éviter la disparition de l’espèce ?
L’Addo Eléphant National Park, créé en 1931 pour sauver de l’extinction les 11 derniers éléphants qui vivaient là à l’époque, possède désormais plus de 600 de ces animaux !
Malgré ce succès, c’est maintenant d’autres problèmes qui se posent à ces tentatives de conservation. Avec une croissance d’environ 7% par an, ces pachydermes se retrouvent concentrés sur un espace trop restreint, créant une forte pression sur leur environnement et la végétation qui s’y trouve.
La volonté d’agrandissement du parc, qui a déjà triplé depuis sa création, impacte également les populations avoisinantes. Le rachat des fermes et l’expropriation de ses habitants poussent les gens vers les townships et augmentent la précarité de la région.
D’autres mesures très délicates doivent donc être envisagées telles les contraceptions, les transferts et même peut être l’abattage individualisé des éléphants.
Pour surmonter de tels défis et permettre à la fois la protection de l’environnement et le développement social du pays, il est nécessaire que la population soit intégrée au projet et bénéficie directement des actions de conservation !
Toujours vifs, en groupe et aux aguets, les suricates sont près à bondir dans leurs terriers tout proches au moindre danger !
… Et soudain, après des mois de recherches… On se retrouve seul au lever du jour, face à une femelle léopard et son petit !
Particulièrement furtifs, ils passent en général la majeure partie de leurs journées dissimulés dans les arbres ou dans les herbes hautes.
Mais lorsqu’on a la chance de les croiser, le temps s’arrête…
Bien plus gros que les femelles, les mâles léopards pèsent en moyenne 60 kg, parfois même jusqu’à 90kg. Ils vivent seuls sur un espace bien défini, les mâles incluant à leur territoire ceux de deux ou trois femelles mais sans jamais empiéter sur celui d’un autre mâle.
Malgré leurs techniques de chasse solitaire, leur puissance leur permet de capturer une très grande variété de proies, allant des rongeurs à différentes gazelles ou parfois même aux gnous.
Ils ont cependant également tendance à s’attaquer au bétail des fermiers, ce qui leur vaut d’être chassés ou empoisonnés lorsqu’ils vivent en dehors des réserves naturelles…
Les babouins, ainsi que les singes Vervet, font partie des rares mammifères sauvages encore fréquemment rencontrés en dehors des réserves naturelles sud-africaines. Cependant, avec la diminution de leur habitat naturel et la proximité humaine, il devient fréquent de voir ces animaux voler de la nourriture dans les maisons ou les voitures et se montrer agressifs envers les hommes.
C’est pourquoi, même lorsqu’ils semblent pacifiques ou pratiquement apprivoisés comme dans certains lieux touristiques, il est essentiel de ne pas leur donner de nourriture ! Un singe trop peu intimidé par l’homme et l’ayant identifié comme source d’alimentation peut devenir réellement dangereux et devra finalement être abattu.
De manière générale, il est interdit de nourrir tout animal sauvage car les conséquences, généralement insoupçonnées du public, sont souvent graves pour l’espèce et son écosystème.
Malgré la tentation de voir ces animaux s’approcher de plus près, mieux vaut dés lors respecter ces consignes…
De début juin à fin juillet, la présence des dauphins communs est particulièrement attendue le long du littoral de la Wild Coast, par les passionnés de vie sous-marine.
Car ce sont les acteurs clés pour l’observation d’un phénomène incroyable: le sardine run !
Ce sont en effet des milliards de sardines qui migrent en banc vers le nord, le long de la côte Est d’Afrique du Sud, entraînant avec elles une grande variété de prédateurs !
Des centaines, parfois même des milliers de dauphins communs, grâce à leurs techniques de chasse élaborées, rassemblent alors les sardines en bancs compacts coincés sous la surface de l’eau.
Dans une véritable frénésie alimentaire, de multiples variétés de requins, de dauphins et d’oiseaux océaniques se regroupent autour de ce festin, lorsqu’il ne s’agit pas également des baleines de Bryde.
L’occasion rêvée pour observer un phénomène naturel rare et époustouflant… et approcher de nombreuses espèces de requins sans avoir à les attirer par de la nourriture.
Après avoir passé plusieurs mois en Antarctique pour se nourrir, les baleines à bosse entament en hiver une longue migration vers les eaux plus chaudes afin de se reproduire et de mettre bas. Certaines longent les côtes Est d’Afrique du Sud et remontent même jusqu’aux Comores ou Madagascar.
En plus de la grande agitation occasionnée par la migration des sardines, ce sont donc également ces énormes mammifères que l’on retrouve par centaines à quelques mètres des côtes.
Semblant jalouser les oiseaux, ces animaux de 13 ou 14 mètres de long et de près de 30 tonnes bondissent hors de l’eau lors de joute entre mâles pour séduire les femelles, mais aussi peut-être pour communiquer ou simplement s’amuser? Les raisons peuvent être nombreuses et parfois inconnues.
Ce spectacle est en tout cas captivant, même s’il convient de l’observer avec les précautions nécessaires au respect de ces animaux afin d’éviter une intrusion trop forte lors de ces phases primordiales de reproduction.
Pointe sud du continent Africain, Cape Agulhas constitue le lieu de rencontre entre l’océan Indien et l’océan Atlantique.
Le mélange de ces courants chauds et froids en fait un haut lieu de vie marine mais provoque également une mer agitée, responsable de très nombreux naufrages sur les récifs de ce littoral découpé…
À la richesse et la variété des paysages sud-africains s’ajoute une grande diversité ethnique avec 11 langues officielles inscrites dans la Constitution dont les plus courantes sont le Zoulou, le Xhosa, l’Afrikaans et l’Anglais.
La population est particulièrement accueillante avec les voyageurs et malgré une distinction encore fort marquée dans les esprits, les conflits interraciaux s’amenuisent peu à peu.
Le défit consiste désormais à réduire les inégalités sociales dans un pays au taux de chômage élevé et aux mauvaises répartitions des richesses tout en conservant l’authenticité et la beauté des paysages et des modes de vie de cette nation arc-en-ciel.
C’est seulement en 1991 qu’est enfin abolie la politique de ségrégation raciale établie en Afrique du Sud en 1948, l’apartheid.
Ce régime, responsable de grandes injustices auprès des populations noires, métissées ou indiennes pourtant largement majoritaires au profit d’une minorité blanche, a contraint des milliers de personnes à la révolte.
La résistance se veut pacifique, mais à l’image des manifestations étudiantes du 16 juin 1976 dans le township de Soweto faisant de nombreux morts parmi les écoliers, la répression est sévère et violente. Des dizaines d’années de combats et des pressions toujours plus fortes aboutiront en 1990 à la libération de Nelson Mandela, leader de la lutte anti-apartheid et prisonnier depuis 27 ans pour ses idéaux politiques !
En collaboration avec le président Frederik de Klerk, ils réaliseront alors le véritable exploit d’apaiser les tensions et de mettre fin à l’apartheid de façon pacifique, ce qui leur vaudra l’honneur de recevoir le prix Nobel de la paix en 1993.
Depuis, le pays tente d’apaiser les tensions et de pallier progressivement les inégalités profondément ancrées dans sa société.
Magnifique ville coincée entre l’océan Atlantique et la Table Mountain, Cape Town, berceau historique du pays, ne manque pas d’intérêt !
Sa population est métissée et cosmopolite et la nature y est omniprésente. Il suffit de quelques kilomètres pour découvrir le cap de Bonne Espérance au Sud et ses innombrables attraits alors qu’à l’Est son climat méditerranéen offre un paysage surprenant composés de nombreux vignobles.
Le contraste des quartiers riches avec les townships défavorisés avoisinants et la présence de Robben Island toute proche, où a été enfermé Nelson Mandela durant 18 ans, rappellent également les événements passés et encore bien marqués du pays.
A 12 ans, venant du Nord-Kivu (Congo), j’ai passé 6 mois en Afrique du Sud (1959-1960). J’ai participé à un safari en Tanzanie avec des amis du Katanga en 2007. Le vie avec les animaux sauvages est un esprit de continuïté pour ceux qui l’ont toujours vécu. Ici à Oignies-en-Thiérache, si vous avez un chien d’origine africaine comme le basenji, il est très mal accepté car fait des pincettes aux chiens des voisins. Mais les voisins n’hésitent pas à mettre leurs propres chiens au carnage lors de chasses aux sangliers. Michèle Smets.
Alors, l’arrivée des loups, des ours?
Effectivement, et il peut être difficile de le comprendre pour les personnes qui ne l’ont pas vécu. L’arrivée des loups dans certaines régions de France ou de Belgique pose problème, mais c’est aussi notre vision de l’environnement de manière plus générale qui est à revoir. Les grands prédateurs sont des symboles, mais qu’en est il des insectes, araignées et lapins tués parce qu’ils dérangent simplement ?
Nous avons écrit petite réflexion sur ce sujet sur une photo de guépard au Botswana d’ailleurs 🙂
Magnifique Kudu!
Merci beaucoup ! La lumière était parfaite ce soir là 😉