La Namibie est un pays spectaculaire pour ceux qui aiment la nature et les grands espaces. Du désert du Namib à la réserve d’Etosha en passant par le Fish River Canyon, les paysages apparaissent immenses et intacts et les nombreuses gravures laissées dans les roches depuis des milliers d’années à travers tout le pays ajoutent une dimension culturelle à l’ensemble.
De plus, on y retrouve de nombreux animaux sauvages dans les parcs naturels, mais pas seulement ! Ce qui prouve la possibilité de préserver l’environnement au sein même de la population…voire même plus, d’en faire un outil de développement social et économique.
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Éléphants libres
du Damaraland
Un monde
sans clôture
Besoin d'espace
Points d'eaux
Duel d'impalas
Oryx,
symbole namibien
Sossusvlei
Dead Vlei
Kokerboom,
l'arbre national
Fish River Canyon
Paysage Namibien
Village fantôme
de Kolmanskop
Gravures
de Twyfelfontein
Gravés dans la roche... les vestiges de Twyfelfontein
La découverte d'os et d'outils datant de l'âge de pierre
atteste d'une présence humaine très ancienne dans cette région du monde.
C'est d'ailleurs en Namibie que l'on retrouve les plus anciennes traces d'art rupestre d'Afrique,
certaines datant de 26 000 ans av J.-C.
Sur le site archéologique de Twyfelfontein, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO,
on retrouve près de 2500 gravures probablement réalisées lors de rites chamaniques
par des peuples chasseurs-cueilleurs, il y a près de 6000 ans.
La découverte d'os et d'outils datant de l'âge de pierre
atteste d'une présence humaine très ancienne dans cette région du monde.
C'est d'ailleurs en Namibie que l'on retrouve les plus anciennes traces d'art rupestre d'Afrique,
certaines datant de 26 000 ans av J.-C.
Sur le site archéologique de Twyfelfontein, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO,
on retrouve près de 2500 gravures probablement réalisées lors de rites chamaniques
par des peuples chasseurs-cueilleurs, il y a près de 6000 ans.
Pétroglyphes - Twyfelfontein
Les sables du temps de Kolmanskop
Malgré la présence des Sans depuis des milliers d'années
et également de diverses ethnies provenant d'Afrique centrale,
le territoire va peu à peu intéresser les Européens
et devenir une colonie Allemande à partir de 1884.
Suite à sa défaite lors de la première guère mondiale,
l'Allemagne doit cependant renoncer à ce territoire
qui est alors administré par l'Afrique du Sud...
jusqu'à ce que la Namibie obtienne enfin son indépendance, 70 ans plus tard !
Le village abandonné de Kolmanskop, construit en 1908,
témoigne de l'exploitation de mines de diamants par les Allemands à cette époque.
Alors qu'il était autrefois composé des riches maisons des exploitants miniers,
d'un hôpital ou encore d'un casino et d'un théâtre,
il ne reste aujourd'hui de ce village poussé au milieu du désert
que de grands bâtiments envahis de sable.
Malgré la présence des Sans depuis des milliers d'années
et également de diverses ethnies provenant d'Afrique centrale,
le territoire va peu à peu intéresser les Européens
et devenir une colonie Allemande à partir de 1884.
Suite à sa défaite lors de la première guère mondiale,
l'Allemagne doit cependant renoncer à ce territoire
qui est alors administré par l'Afrique du Sud...
jusqu'à ce que la Namibie obtienne enfin son indépendance, 70 ans plus tard !
Le village abandonné de Kolmanskop, construit en 1908,
témoigne de l'exploitation de mines de diamants par les Allemands à cette époque.
Alors qu'il était autrefois composé des riches maisons des exploitants miniers,
d'un hôpital ou encore d'un casino et d'un théâtre,
il ne reste aujourd'hui de ce village poussé au milieu du désert
que de grands bâtiments envahis de sable.
Village fantôme de Kolmanskop
Immensité namibienne
Tout jeune pays d'à peine 30 ans, la Namibie,
située entre l'Angola, la Zambie, le Botswana et l'Afrique du Sud,
a obtenu son indépendance en 1990.
Avec seulement un peu plus de 2 habitants par km²,
c'est le second pays à la plus faible densité de population au monde après la Mongolie.
Au fil de ses routes de graviers, on découvre de nouvelles étendues vierges,
toujours plus belles et plus vastes,
ponctuées parfois de plantes indigènes et d'animaux sauvages.
Tout jeune pays d'à peine 30 ans, la Namibie,
située entre l'Angola, la Zambie, le Botswana et l'Afrique du Sud,
a obtenu son indépendance en 1990.
Avec seulement un peu plus de 2 habitants par km²,
c'est le second pays à la plus faible densité de population au monde après la Mongolie.
Au fil de ses routes de graviers, on découvre de nouvelles étendues vierges,
toujours plus belles et plus vastes,
ponctuées parfois de plantes indigènes et d'animaux sauvages.
Région Kunene
Great Fish River Canyon
Avec les dimensions impressionnantes de 160km de long, 27km de large et jusqu'à 550 mètres de profondeur,
le « Fish River Canyon » possède le titre du deuxième plus grand canyon au monde !
Il s'agit en fait plus précisément de 2 canyons l'un dans l'autre,
la « Fish River » autrefois bien plus puissante qu'elle ne l'est aujourd'hui
ayant participé à creuser progressivement le second.
Même si l'environnement aujourd'hui extrêmement sec et désertique de ces canyons semble dépourvu de vie,
la zone fait partie d'une réserve naturelle de plus de 6000 km² entre la Namibie et l'Afrique du Sud
et constitue une des zones arides les plus riches en espèces végétales et animales.
En plus d'une grande diversité de reptiles et d'oiseaux et de plusieurs mammifères
on y retrouve également de nombreuses plantes endémiques
ainsi que l'arbre national, le Kokerboom.
Avec les dimensions impressionnantes de 160km de long, 27km de large et jusqu'à 550 mètres de profondeur,
le « Fish River Canyon » possède le titre du deuxième plus grand canyon au monde !
Il s'agit en fait plus précisément de 2 canyons l'un dans l'autre,
la « Fish River » autrefois bien plus puissante qu'elle ne l'est aujourd'hui
ayant participé à creuser progressivement le second.
Même si l'environnement aujourd'hui extrêmement sec et désertique de ces canyons semble dépourvu de vie,
la zone fait partie d'une réserve naturelle de plus de 6000 km² entre la Namibie et l'Afrique du Sud
et constitue une des zones arides les plus riches en espèces végétales et animales.
En plus d'une grande diversité de reptiles et d'oiseaux et de plusieurs mammifères
on y retrouve également de nombreuses plantes endémiques
ainsi que l'arbre national, le Kokerboom.
Clément face au Great Fish River Canyon
De début juin à fin juillet, la présence des dauphins communs est particulièrement attendue
le long du littoral de la Wild Coast, par les passionnés de vie sous-marine.
Car ce sont les acteurs clés pour l'observation d'un phénomène incroyable: le sardine run!
Ce sont en effet des milliards de sardines qui migrent en banc vers le nord,
le long de la côte Est d'Afrique du Sud,
entraînant avec eux une grande variété de prédateurs!
Des centaines, parfois même des milliers de dauphins communs, grâce à leurs techniques de chasse élaborées,
rassemblent alors les sardines en bancs compacts coincés sous la surface de l'eau.
Dans une véritable frénésie alimentaire, de multiples variétés de requins, de dauphins
et d'oiseaux océaniques se regroupent autour de ce festin, lorsqu'il ne s'agit pas également des baleines de Bryde.
L'occasion rêvée pour observer un phénomène naturel rare et époustouflant...
et approcher de nombreuses espèces de requins sans avoir à les attirer par de la nourriture.
Kokerboom, l'arbre national
Provenant de Namibie et d'Afrique du Sud,
cette plante très caractéristique est reconnue pour sa longévité
et sa résistance aux conditions arides.
Elle est également appelée « Kokerboom”,
“l'arbre carquois” en français car son écorce est utilisée
par les Sans pour construire des étuis à flèches.
Provenant de Namibie et d'Afrique du Sud,
cette plante très caractéristique
est reconnue pour sa longévité
et sa résistance aux conditions arides.
Elle est également appelée « Kokerboom”,
“l'arbre carquois” en français
car son écorce est utilisée
par les Sans pour construire
des étuis à flèches.
Aloe dichotoma
Dead Vlei, un marais dans le désert
Contraste de couleur au milieu du désert de Namib, « Dead Vlei » , le « marais mort »
dans un mélange d'anglais et d'afrikaans, a donné lieu à un paysage irréel.
Sous une chaleur écrasante et dans un silence étourdissant,
les arbres noirs, brûlés par le soleil et préservés par la sécheresse depuis près de 900 ans,
s'opposent au sol d'argile blanc laissé suite à l'asséchement du marais,
le tout sous la présence de dunes parmi les plus hautes au monde.
Contraste de couleur au milieu du désert de Namib, « Dead Vlei » , le « marais mort »
dans un mélange d'anglais et d'afrikaans, a donné lieu à un paysage irréel.
Sous une chaleur écrasante et dans un silence étourdissant,
les arbres noirs, brûlés par le soleil et préservés par la sécheresse depuis près de 900 ans,
s'opposent au sol d'argile blanc laissé suite à l'asséchement du marais,
le tout sous la présence de dunes parmi les plus hautes au monde.
Parc national du Namib-Naukluft
Les dunes rouge de Sossusvlei
Constamment modelées par le vent, des dunes rouges s'élèvent
à plusieurs centaines de mètres au dessus du pan de Sossusvlei qu'elles encadrent.
Cette étendue de sel et d'argile provient de la rivière Tsauchab
qui tente vainement de se frayer un chemin à travers le désert du Namib
jusqu'à l'océan tout proche lors de pluies exceptionnellement fortes.
L’ascension est particulièrement éprouvante
mais permet de donner un aperçu de l'immensité de ce désert,
coincé entre terre et mer.
Constamment modelées par le vent, des dunes rouges s'élèvent
à plusieurs centaines de mètres au dessus du pan de Sossusvlei qu'elles encadrent.
Cette étendue de sel et d'argile provient de la rivière Tsauchab
qui tente vainement de se frayer un chemin à travers le désert du Namib
jusqu'à l'océan tout proche lors de pluies exceptionnellement fortes.
L’ascension est particulièrement éprouvante
mais permet de donner un aperçu de l'immensité de ce désert,
coincé entre terre et mer.
Parc national du Namib-Naukluft
L'oryx, le symbole namibien
De par son élégance et sa capacité exceptionnelle
à vivre dans les milieux semi-arides et arides tel le désert du Namib,
l'Oryx est considéré comme l'animal national de la Namibie.
Contrairement à de nombreux mammifères de sa taille,
il peut résister à de fortes chaleurs en optimisant sa consommation d'eau
et en en réduisant les pertes.
Ainsi, si l'eau vient à manquer, il parvient à compenser
ses besoins quotidiens par des fruits ou des végétaux juteux.
Il adapte également son comportement, se reposant à l'ombre durant la journée
et se nourrissant aux heures les plus fraîches.
Le plus impressionnant reste cependant
sa capacité à laisser sa température corporelle monter
de plusieurs degrés en cas de fortes chaleurs
afin d'éviter les pertes d'eau par transpiration.
De par son élégance et sa capacité exceptionnelle
à vivre dans les milieux semi-arides et arides tel le désert du Namib,
l'Oryx est considéré comme l'animal national de la Namibie.
Contrairement à de nombreux mammifères de sa taille,
il peut résister à de fortes chaleurs en optimisant sa consommation d'eau
et en en réduisant les pertes.
Ainsi, si l'eau vient à manquer, il parvient à compenser
ses besoins quotidiens par des fruits ou des végétaux juteux.
Il adapte également son comportement, se reposant à l'ombre durant la journée
et se nourrissant aux heures les plus fraîches.
Le plus impressionnant reste cependant
sa capacité à laisser sa température corporelle monter
de plusieurs degrés en cas de fortes chaleurs
afin d'éviter les pertes d'eau par transpiration.
Oryx gazelle (ou Gemsbok) – Parc National d'Etosha
Duel d'impalas à Etosha
Offrant des conditions climatiques moins extrêmes que le désert du Namib,
le parc national d'Etosha abrite quant à lui de nombreux animaux,
les mammifères les plus fréquemment rencontrés étant sans doute les impalas.
Alors qu'un seul mâle dominant est à la tête d'un groupe allant de 15 à parfois 100 individus,
les jeunes mâles se rassemblent entre eux et s’entraînent à se battre en attendant de pouvoir prétendre à cette place.
Proies potentielles pour de nombreux prédateurs dont les lions, les léopards, les guépards ou les hyènes,
les impalas sont capables pour se défendre de faire des bonds de plusieurs mètres de hauteur
et de faire des pointes de vitesse jusqu'à 90 km/h sur de courtes distances.
Ils possèdent également des glandes libérant des odeurs de manière diffuse
lorsqu'ils sont poursuivis afin d'induire en erreur les poursuivants.
Offrant des conditions climatiques moins extrêmes que le désert du Namib,
le parc national d'Etosha abrite quant à lui de nombreux animaux,
les mammifères les plus fréquemment rencontrés étant sans doute les impalas.
Alors qu'un seul mâle dominant est à la tête d'un groupe
allant de 15 à parfois 100 individus, les jeunes mâles se rassemblent entre eux
et s’entraînent à se battre en attendant de pouvoir prétendre à cette place.
Proies potentielles pour de nombreux prédateurs dont les lions, les léopards, les guépards ou les hyènes,
les impalas sont capables pour se défendre de faire des bonds de plusieurs mètres de hauteur
et de faire des pointes de vitesse jusqu'à 90 km/h sur de courtes distances.
Ils possèdent également des glandes libérant des odeurs de manière diffuse
lorsqu'ils sont poursuivis afin d'induire en erreur les poursuivants.
Mâles impalas s'affrontant – Parc national d'Etosha
Zèbres au point d'eau d'Okaukuejo
Dans les pays arides, les points d'eau sont l'occasion parfaite de voir de grandes concentrations d'animaux
et d'observer leurs comportements autour de ce repère vital.
Même lorsque tout semble calme, on ne sait jamais ce qu'on va voir apparaître au loin :
une horde d'éléphants, des rhinocéros, des antilopes, des girafes ou peut-être des zèbres par centaines...
Dans les pays arides, les points d'eau sont l'occasion parfaite de voir de grandes concentrations d'animaux
et d'observer leurs comportements autour de ce repère vital.
Même lorsque tout semble calme, on ne sait jamais ce qu'on va voir apparaître au loin :
une horde d'éléphants, des rhinocéros, des antilopes, des girafes ou peut-être des zèbres par centaines...
Troupeau de zèbres des plaines– Parc National d'Etosha
Besoin d'espace...
Après quelques heures, le petit zèbre est déjà capable de se mettre debout,
de téter, de marcher et même de galoper aux côtés de sa mère.
Il est sevré vers 6-7 mois et atteint l'âge de la puberté vers 2 ans,
après quoi il change de groupe.
Les individus d'une même famille composée d'un mâle,
de quelques femelles et de leurs petits jusqu'à cet âge,
sont très liés entre eux et restent généralement ensemble durant toute leur vie.
Les rapports entre parents et petits, l'importance du choix du partenaire à l'âge adulte
et la nécessité de vivre sur de grands espaces
en font une espèce bien protégée au sein des réserves naturelles
mais supportant mal la captivité.
Après quelques heures, le petit zèbre est déjà capable de se mettre debout,
de téter, de marcher et même de galoper aux côtés de sa mère.
Il est sevré vers 6-7 mois et atteint l'âge de la puberté vers 2 ans,
après quoi il change de groupe.
Les individus d'une même famille composée d'un mâle,
de quelques femelles et de leurs petits jusqu'à cet âge,
sont très liés entre eux et restent généralement ensemble durant toute leur vie.
Les rapports entre parents et petits, l'importance du choix du partenaire à l'âge adulte
et la nécessité de vivre sur de grands espaces
en font une espèce bien protégée au sein des réserves naturelles
mais supportant mal la captivité.
Zébreau – Parc National d'Etosha
Un monde sans clôture
Malgré la taille importante du Parc National d'Etosha,
de loin la plus grande réserve naturelle de Namibie,
un des défis majeurs du pays est surtout de maintenir des espaces ouverts
sur le reste de son territoire afin de permettre aux animaux présents
en dehors des parcs de pouvoir circuler librement.
Car à l'image de la partie sud du pays,
les grandes propriétés privées clôturées restreignent les zones d'habitats naturels,
empêchent les déplacements des animaux et compromettent donc leur survie à l'état sauvage.
Alors que les parcs nationaux sont d'une grande richesse économique et environnementale,
la préservation des espèces au sein même de la population est pour ce pays
une solution primordiale de conservation.
Malgré la taille importante du Parc National d'Etosha,
de loin la plus grande réserve naturelle de Namibie,
un des défis majeurs du pays est surtout de maintenir des espaces ouverts
sur le reste de son territoire afin de permettre aux animaux présents
en dehors des parcs de pouvoir circuler librement.
Car à l'image de la partie sud du pays, les grandes propriétés privées clôturées
restreignent les zones d'habitats naturels, empêchent les déplacements des animaux
et compromettent donc leur survie à l'état sauvage.
Alors que les parcs nationaux sont d'une grande richesse économique et environnementale,
la préservation des espèces au sein même de la population est pour ce pays
une solution primordiale de conservation.
Girafes – Parc National d'Etosha
Éléphants libres, une opportunité ?
Avec 22000 individus répertoriés sur son territoire en 2015,
la Namibie fait partie des rares pays à préserver des populations d'éléphants libres
au sein de ses réserves naturelles mais également en dehors.
Ces éléphants du désert, incroyablement adaptés aux chaleurs
et aux faibles réserves d'eau et de nourriture de la région,
peuvent cependant être source de nombreux conflits avec la population.
Afin de rendre cette cohabitation possible, de nombreux projets sont mis en œuvre
pour minimiser les problèmes et transformer cette situation
en opportunité pour le développement social du pays.
Car en plus d'un environnement sain, la présence d'animaux sauvages
engendre également un intérêt touristique et donc la création d'emplois.
Via un système complexe de « conservancy »,
la Namibie donne la possibilité à sa population de bénéficier
directement de ses ressources naturelles,
ce qui induit finalement une volonté de conservation des espèces !
La mise en place de ce cercle vertueux est complexe
mais représente un outil puissant pour atteindre
l'équilibre social, économique et environnemental du pays !
Avec 22000 individus répertoriés sur son territoire en 2015,
la Namibie fait partie des rares pays à préserver des populations d'éléphants libres
au sein de ses réserves naturelles mais également en dehors.
Ces éléphants du désert, incroyablement adaptés aux chaleurs
et aux faibles réserves d'eau et de nourriture de la région,
peuvent cependant être source de nombreux conflits avec la population.
Afin de rendre cette cohabitation possible, de nombreux projets sont mis en œuvre
pour minimiser les problèmes et transformer cette situation
en opportunité pour le développement social du pays.
Car en plus d'un environnement sain, la présence d'animaux sauvages
engendre également un intérêt touristique et donc la création d'emplois.
Via un système complexe de « conservancy »,
la Namibie donne la possibilité à sa population de bénéficier
directement de ses ressources naturelles,
ce qui induit finalement une volonté de conservation des espèces !
La mise en place de ce cercle vertueux est complexe
mais représente un outil puissant pour atteindre
l'équilibre social, économique et environnemental du pays !
Éléphants du désert - Région Kunene
La découverte d’os et d’outils datant de l’âge de pierre atteste d’une présence humaine très ancienne dans cette région du monde. C’est d’ailleurs en Namibie que l’on retrouve les plus anciennes traces d’art rupestre d’Afrique, certaines datant de 26 000 ans av J.-C.
Sur le site archéologique de Twyfelfontein, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, on retrouve près de 2500 gravures probablement réalisées lors de rites chamaniques par des peuples chasseurs-cueilleurs, il y a près de 6000 ans.
Malgré la présence des Sans depuis des milliers d’années et également de diverses ethnies provenant d’Afrique centrale, le territoire va peu à peu intéresser les Européens et devenir une colonie Allemande à partir de 1884.
Suite à sa défaite lors de la première guère mondiale, l’Allemagne doit cependant renoncer à ce territoire qui est alors administré par l’Afrique du Sud… jusqu’à ce que la Namibie obtienne enfin son indépendance, 70 ans plus tard !
Le village abandonné de Kolmanskop, construit en 1908, témoigne de l’exploitation de mines de diamants par les Allemands à cette époque. Alors qu’il était autrefois composé des riches maisons des exploitants miniers, d’un hôpital ou encore d’un casino et d’un théâtre, il ne reste aujourd’hui de ce village poussé au milieu du désert que de grands bâtiments envahis de sable.
Tout jeune pays d’à peine 30 ans, la Namibie, située entre l’Angola, la Zambie, le Botswana et l’Afrique du Sud, a obtenu son indépendance en 1990.
Avec seulement un peu plus de 2 habitants par km², c’est le second pays à la plus faible densité de population au monde après la Mongolie. Au fil de ses routes de graviers, on découvre de nouvelles étendues vierges, toujours plus belles et plus vastes, ponctuées parfois de plantes indigènes et d’animaux sauvages.
Avec les dimensions impressionnantes de 160km de long, 27 km de large et jusqu’à 550 mètres de profondeur, le « Fish River Canyon » possède le titre du deuxième plus grand canyon au monde !
Il s’agit en fait plus précisément de 2 canyons l’un dans l’autre, la « Fish River » autrefois bien plus puissante qu’elle ne l’est aujourd’hui ayant participé à creuser progressivement le second.
Même si l’environnement aujourd’hui extrêmement sec et désertique de ces canyons semble dépourvu de vie, la zone fait partie d’une réserve naturelle de plus de 6000 km² entre la Namibie et l’Afrique du Sud et constitue une des zones arides les plus riches en espèces végétales et animales.
En plus d’une grande diversité de reptiles et d’oiseaux et de plusieurs mammifères, on y retrouve également de nombreuses plantes endémiques ainsi que l’arbre national, le Kokerboom.
Provenant de Namibie et d’Afrique du Sud, cette plante très caractéristique est reconnue pour sa longévité et sa résistance aux conditions arides. Elle est également appelée « Kokerboom », « l’arbre carquois » en français car son écorce est utilisée par les Sans pour construire des étuis à flèches.
Contraste de couleur au milieu du désert de Namib, « Dead Vlei » , le « marais mort » dans un mélange d’anglais et d’afrikaans, a donné lieu à un paysage irréel. Sous une chaleur écrasante et dans un silence étourdissant, les arbres noirs, brûlés par le soleil et préservés par la sécheresse depuis près de 900 ans, s’opposent au sol d’argile blanc laissé suite à l’asséchement du marais, le tout sous la présence de dunes parmi les plus hautes au monde.
Constamment modelées par le vent, des dunes rouges s’élèvent à plusieurs centaines de mètres au dessus du pan de Sossusvlei qu’elles encadrent.
Cette étendue de sel et d’argile provient de la rivière Tsauchab qui tente vainement de se frayer un chemin à travers le désert du Namib jusqu’à l’océan tout proche lors de pluies exceptionnellement fortes.
L’ascension est particulièrement éprouvante mais permet de donner un aperçu de l’immensité de ce désert, coincé entre terre et mer.
De par son élégance et sa capacité exceptionnelle à vivre dans les milieux semi-arides et arides tel le désert du Namib, l’Oryx est considéré comme l’animal national de la Namibie.
Contrairement à de nombreux mammifères de sa taille, il peut résister à de fortes chaleurs en optimisant sa consommation d’eau et en en réduisant les pertes.
Ainsi, si l’eau vient à manquer, il parvient à compenser ses besoins quotidiens par des fruits ou des végétaux juteux. Il adapte également son comportement, se reposant à l’ombre durant la journée et se nourrissant aux heures les plus fraîches.
Le plus impressionnant reste cependant sa capacité à laisser sa température corporelle monter de plusieurs degrés en cas de fortes chaleurs afin d’éviter les pertes d’eau par transpiration.
Offrant des conditions climatiques moins extrêmes que le désert du Namib, le parc national d’Etosha abrite quant à lui de nombreux animaux, les mammifères les plus fréquemment rencontrés étant sans doute les impalas.
Alors qu’un seul mâle dominant est à la tête d’un groupe allant de 15 à parfois 100 individus, les jeunes mâles se rassemblent entre eux et s’entraînent à se battre en attendant de pouvoir prétendre à cette place.
Proies potentielles pour de nombreux prédateurs dont les lions, les léopards, les guépards ou les hyènes, les impalas sont capables pour se défendre de faire des bonds de plusieurs mètres de hauteur et de faire des pointes de vitesse jusqu’à 90 km/h sur de courtes distances. Ils possèdent également des glandes libérant des odeurs de manière diffuse lorsqu’ils sont poursuivis afin d’induire en erreur les poursuivants.
Dans les pays arides, les points d’eau sont l’occasion parfaite de voir de grandes concentrations d’animaux et d’observer leurs comportements autour de ce repère vital.
Même lorsque tout semble calme, on ne sait jamais ce qu’on va voir apparaître au loin: une horde d’éléphants, des rhinocéros, des antilopes, des girafes ou peut-être des zèbres par centaines…
Après quelques heures, le petit zèbre est déjà capable de se mettre debout, de téter, de marcher et même de galoper aux côtés de sa mère. Il est sevré vers 6-7 mois et atteint l’âge de la puberté vers 2 ans, après quoi il change de groupe. Les individus d’une même famille composée d’un mâle, de quelques femelles et de leurs petits jusqu’à cet âge, sont très liés entre eux et restent généralement ensemble durant toute leur vie.
Les rapports entre parents et petits, l’importance du choix du partenaire à l’âge adulte et la nécessité de vivre sur de grands espaces en font une espèce bien protégée au sein des réserves naturelles mais supportant mal la captivité.
Malgré la taille importante du Parc National d’Etosha, de loin la plus grande réserve naturelle de Namibie, un des défis majeurs du pays est surtout de maintenir des espaces ouverts sur le reste de son territoire afin de permettre aux animaux présents en dehors des parcs de pouvoir circuler librement.
Car à l’image de la partie sud du pays, les grandes propriétés privées clôturées restreignent les zones d’habitats naturels, empêchent les déplacements des animaux et compromettent donc leur survie à l’état sauvage.
Alors que les parcs nationaux sont d’une grande richesse économique et environnementale, la préservation des espèces au sein même de la population est pour ce pays une solution primordiale de conservation.
Avec 22000 individus répertoriés sur son territoire en 2015, la Namibie fait partie des rares pays à préserver des populations d’éléphants libres au sein de ses réserves naturelles mais également en dehors.
Ces éléphants du désert, incroyablement adaptés aux chaleurs et aux faibles réserves d’eau et de nourriture de la région, peuvent cependant être source de nombreux conflits avec la population.
Afin de rendre cette cohabitation possible, de nombreux projets sont mis en œuvre pour minimiser les problèmes et transformer cette situation en opportunité pour le développement social du pays.
Car en plus d’un environnement sain , la présence d’animaux sauvages engendre également un intérêt touristique et donc la création d’emplois.
Via un système complexe de « conservancy », la Namibie donne la possibilité à sa population de bénéficier directement de ses ressources naturelles, ce qui induit finalement une volonté de conservation des espèces !
La mise en place de ce cercle vertueux est complexe mais représente un outil puissant pour atteindre l’équilibre social, économique et environnemental du pays !
Bonjour,vos photos de la Namibie sont sublimes est-il possible de les réutiliser?
Par avance merci
Merci beaucoup ! Ce pays est très photogénique, on en est toujours nostalgique 🙂