Considéré comme un pays très touristique, le Maroc nous a tout de suite révélé un tout autre visage. Certes, certaines zones ont été influencées par le tourisme de masse, des ruelles se sont transformées en échoppes à gadgets et les contacts sociaux, réduits en échanges commerciaux. Mais le pays ne peut fort heureusement s’y résumer !
Quel bonheur de découvrir l’authenticité des médinas, la beauté de l’architecture arabe, le savoir-faire des artisans, la gentillesse de la population.
Alors que les médinas nous offrent l’aperçu d’un mode de vie urbain aujourd’hui perdu en Europe, le massif de l’Atlas nous plonge dans un monde d’accueil et d’hospitalité, parmi des paysages à couper le souffle. C’est au sein de ces montagnes que nous avons trouvé ce que nous recherchions: traditions, tranquillité et un tourisme bien plus respectueux de l’environnement et des hommes.
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Idya
Vallée d'Anergui
Ait Ben Haddou
Nécropole Mérinide
Charmeurs de touristes
Place de Marrakech
Chefchaouen
Port d'Essaouira
Ville piétonne
Au menu ce soir
Artisanats
marocains
Tanneries de Fès
Les médinas
Les portes
de la ville
Détroit
de Gibraltar
Une simple traversée...
Le détroit de Gibraltar, deux continents à portée de vue, qui se font face...
Une heure ou deux de bateau relient l’Espagne au Maroc,
qui ne représentent pour nous qu’une étape dans notre voyage,
une traversée simple et rapide qui nous donne accès à un nouvel univers à découvrir.
Il symbolise cependant tout autre choses pour les milliers de réfugiés ou demandeurs d’asile
qui se retrouvent bloqués à la pointe nord de l’Afrique,
dans l’espoir de rejoindre l’Europe.
Alors que nous jouissons de l’immense liberté de pouvoir nous déplacer,
étudier, vivre dans de nombreux endroits à travers le monde,
nous nous retrouvons face à des personnes à la situation diamétralement opposée.
Quelles que soient leurs histoires et la raison de leur présence ici,
que peut justifier nos (in)différences?
Le détroit de Gibraltar, deux continents à portée de vue, qui se font face...
Une heure ou deux de bateau relient l’Espagne au Maroc,
qui ne représentent pour nous qu’une étape dans notre voyage,
une traversée simple et rapide qui nous donne accès à un nouvel univers à découvrir.
Il symbolise cependant tout autre choses pour les milliers de réfugiés ou demandeurs d’asile
qui se retrouvent bloqués à la pointe nord de l’Afrique,
dans l’espoir de rejoindre l’Europe.
Alors que nous jouissons de l’immense liberté de pouvoir nous déplacer,
étudier, vivre dans de nombreux endroits à travers le monde,
nous nous retrouvons face à des personnes à la situation diamétralement opposée.
Quelles que soient leurs histoires et la raison de leur présence ici,
que peut justifier nos (in)différences?
Détroit de Gibraltar
Aux portes des médinas
Ces portes à l’architecture caractéristique et magnifiquement décorées
ouvrent l’accès aux cœurs des médinas du Maroc.
On y découvre alors un dédale de ruelles,
construites autour de magnifiques mosquées
et peuplées de nombreux artisans et commerçants,
comme un plongeons dans le passé qui contraste nettement
avec les villes nouvelles construites en périphérie.
La médina de Fès, ville impériale du Maroc incroyablement bien conservée depuis le Moyen Âge,
reste aujourd’hui considérée comme la capitale culturelle et spirituelle du pays.
Ces portes à l’architecture caractéristique et magnifiquement décorées
ouvrent l’accès aux cœurs des médinas du Maroc.
On y découvre alors un dédale de ruelles,
construites autour de magnifiques mosquées
et peuplées de nombreux artisans et commerçants,
comme un plongeons dans le passé qui contraste nettement
avec les villes nouvelles construites en périphérie.
La médina de Fès, ville impériale du Maroc incroyablement bien conservée depuis le Moyen Âge,
reste aujourd’hui considérée comme la capitale culturelle et spirituelle du pays.
Porte Bab Rcif - Fès
Villes traditionnelles
Le mode de vie et l’infrastructure préservée au sein des médinas
nous rappelle que d’autres méthodes d’urbanisme existent
et ont été oubliés au détriment de nos modèles mondialisés.
Ils ont pourtant de nombreux avantages sociaux et environnementaux:
villes compactes et piétonnes, faible impact environnemental,
mode de consommation local, liens sociaux, préservation de l’artisanat
et du patrimoine culturel, ...
Le mode de vie et l’infrastructure préservée au sein des médinas
nous rappelle que d’autres méthodes d’urbanisme existent
et ont été oubliés au détriment de nos modèles mondialisés.
Ils ont pourtant de nombreux avantages sociaux et environnementaux:
villes compactes et piétonnes, faible impact environnemental,
mode de consommation local, liens sociaux, préservation de l’artisanat
et du patrimoine culturel, ...
Marchand de fruits - Médina de Fès
Les tanneries de Fès
Alors que le travail du cuir est l’une des plus anciennes traditions marocaines,
Fès fait partie des endroits les plus réputés dans ce domaine,
avec ses tanneries vieilles de plusieurs centaines d’années.
Le travail, qui n’y a pratiquement pas changé depuis tout ce temps,
y est particulièrement éprouvant et nécessite
de laisser tremper les peaux dans différentes cuves,
remplies pour certaines d’excréments de pigeon ou de chaux,
avant d’être lavées, teintées, tannées et enfin séchées.
Pas étonnant que les alentours de la ville se retrouvent parsemés de peaux exposées au soleil,
dans l’attente d’être transformées en babouches, sacs à main,
ceintures ou autres accessoires en cuir alimentant les souks!
Alors que le travail du cuir est l’une des plus anciennes traditions marocaines,
Fès fait partie des endroits les plus réputés dans ce domaine,
avec ses tanneries vieilles de plusieurs centaines d’années.
Le travail, qui n’y a pratiquement pas changé depuis tout ce temps,
y est particulièrement éprouvant et nécessite
de laisser tremper les peaux dans différentes cuves,
remplies pour certaines d’excréments de pigeon ou de chaux,
avant d’être lavées, teintées, tannées et enfin séchées.
Pas étonnant que les alentours de la ville
se retrouvent parsemés de peaux exposées au soleil,
dans l’attente d’être transformées en babouches, sacs à main,
ceintures ou autres accessoires en cuir alimentant les souks!
Peaux séchant au soleil - Tombeaux des mérinides, Fès
Les souks, vitrines de l’artisanat marocain
Résistant à la menace des supermarchés, les souks permettent la préservation des artisans locaux
et donc un meilleur taux d’emploi et une meilleure répartition des richesses au sein de la population.
C’est également un savoir-faire qui est perpétré de génération en génération
au sein de ces allées réparties par secteur entre les ferronniers, les teinturiers,
les vanniers, les tourneurs de bois, les cordonniers, les bijoutiers et bien d’autres...
Une tradition à tout prix préservée, pour autant qu’elle ne cède pas elle aussi à la facilité du « made in China ».
Résistant à la menace des supermarchés,
les souks permettent la préservation des artisans locaux
et donc un meilleur taux d’emploi et une meilleure
répartition des richesses au sein de la population.
C’est également un savoir-faire qui est perpétré de génération en génération
au sein de ces allées réparties par secteur entre les ferronniers, les teinturiers,
les vanniers, les tourneurs de bois, les cordonniers, les bijoutiers et bien d’autres...
Une tradition à tout prix préservée, pour autant qu’elle ne cède pas
elle aussi à la facilité du « made in China ».
Souk de Marrakech
Un modèle à suivre !
Nourriture bio, locale et sans plastique...avec un grand choix de plats végétariens!
Nous sommes contents de trouver ce genre de restaurant, pas forcément plus cher qu’ailleurs,
plein à craquer et tellement plus respectueux de l’environnement.
Ce mode de consommation est le meilleur moyen d’éviter à la fois la pollution plastique,
les pesticides, les dépenses énergétiques inutiles liées aux importations d’aliments
et une surexploitation des sols tout en favorisant le développement d’entreprises locales,
le tout pour une alimentation plus saine et authentique!
Nourriture bio, locale et sans plastique...avec un grand choix de plats végétariens!
Nous sommes contents de trouver ce genre de restaurant, pas forcément plus cher qu’ailleurs,
plein à craquer et tellement plus respectueux de l’environnement.
Ce mode de consommation est le meilleur moyen d’éviter à la fois la pollution plastique,
les pesticides, les dépenses énergétiques inutiles liées aux importations d’aliments
et une surexploitation des sols tout en favorisant le développement d’entreprises locales,
le tout pour une alimentation plus saine et authentique!
Carte de restaurant - Essaouira
Essaouira, où les piétons sont rois
Sans doute la ville que nous avons préférée,
Essaouria se distingue par l’absence (ou presque!)
de véhicules à moteur au sein de sa médina.
Libérée des motos qui sillonnent les ruelles,
pas de gaz d’échappement ni de pollution sonore,
et pas besoin de se coller aux murs au premier bruit!
La ville respire et le charme qui s’en dégage est tout autre.
Entre son petit port et ses nombreuses ruelles, on prend ici son temps,
comme englouti dans une autre époque...
Sans doute la ville que nous avons préférée,
Essaouria se distingue par l’absence (ou presque!)
de véhicules à moteur au sein de sa médina.
Libérée des motos qui sillonnent les ruelles,
pas de gaz d’échappement ni de pollution sonore,
et pas besoin de se coller aux murs au premier bruit!
La ville respire et le charme qui s’en dégage est tout autre.
Entre son petit port et ses nombreuses ruelles, on prend ici son temps,
comme englouti dans une autre époque...
Médina d’Essaouira
Port de pêche
Le petit port de pêche d’Essaouira,
autrefois le port de commerce international le plus important du Maroc
pour l’échange de marchandises entre l’Afrique, l’Europe et l’Amérique,
est aujourd’hui très réputé pour l’animation qui s’en dégage.
Sur ses quais se trouve un important chantier naval pour l’entretien de chalutiers
ou de boutres en bois traditionnels, imposants navires occupant le port
aux côtés des petites barques de pêches artisanales...
Le petit port de pêche d’Essaouira,
autrefois le port de commerce international le plus important du Maroc
pour l’échange de marchandises entre l’Afrique, l’Europe et l’Amérique,
est aujourd’hui très réputé pour l’animation qui s’en dégage.
Sur ses quais se trouve un important chantier naval pour l’entretien de chalutiers
ou de boutres en bois traditionnels, imposants navires occupant le port
aux côtés des petites barques de pêches artisanales...
Chantier naval - port d’Essaouira
De début juin à fin juillet, la présence des dauphins communs est particulièrement attendue
le long du littoral de la Wild Coast, par les passionnés de vie sous-marine.
Car ce sont les acteurs clés pour l'observation d'un phénomène incroyable: le sardine run!
Ce sont en effet des milliards de sardines qui migrent en banc vers le nord,
le long de la côte Est d'Afrique du Sud,
entraînant avec eux une grande variété de prédateurs!
Des centaines, parfois même des milliers de dauphins communs, grâce à leurs techniques de chasse élaborées,
rassemblent alors les sardines en bancs compacts coincés sous la surface de l'eau.
Dans une véritable frénésie alimentaire, de multiples variétés de requins, de dauphins
et d'oiseaux océaniques se regroupent autour de ce festin, lorsqu'il ne s'agit pas également des baleines de Bryde.
L'occasion rêvée pour observer un phénomène naturel rare et époustouflant...
et approcher de nombreuses espèces de requins sans avoir à les attirer par de la nourriture.
Chefchaouen, ville couleur de ciel
Tout au nord du Maroc,
entourée de reliefs montagneux,
siège la petite ville bleue de Chefchaouen.
Longtemps interdite aux catholiques,
elle est considérée comme une ville sainte
pour le nombre important de mosquée
et d’édifices religieux qu’on y retrouve.
Aujourd’hui beaucoup plus ouverte
sur l’extérieur, elle accueille des voyageurs
de toutes origines venus admirer
l’incroyable charme qui s’en dégage,
au risque parfois de troubler la quiétude
et l’authenticité des lieux...
Heureusement, quelques pas en dehors
des allées principales permettent
de retrouver cette atmosphère et la grande sérénité
qui se dégage de cette ville couleur de ciel...
Tout au nord du Maroc,
entourée de reliefs montagneux,
siège la petite ville bleue de Chefchaouen.
Longtemps interdite aux catholiques,
elle est considérée comme une ville sainte
pour le nombre important de mosquée
et d’édifices religieux qu’on y retrouve.
Aujourd’hui beaucoup plus ouverte
sur l’extérieur, elle accueille des voyageurs
de toutes origines venus admirer l’incroyable charme qui s’en dégage, au risque parfois
de troubler la quiétude
et l’authenticité des lieux...
Heureusement, quelques pas en dehors
des allées principales permettent de retrouver cette atmosphère et la grande sérénité
qui se dégage de cette ville couleur de ciel...
Ruelle de Chefchaouen
Le double visage de Jemaa-el-Fna
Au cœur de la médina de Marrakech,
elle-même classée au patrimoine mondial de l’UNESCO,
se trouve la place Jemaa-el-Fna, reconnue
« chef-d’œuvre du patrimoine oral de l’humanité ».
Et en effet, l’apparente sobriété de l’endroit
prend rapidement un nouveau visage à la tombée du jour,
lorsque les marchants viennent s’installer et que les musiciens
et les acrobates lui rendent ses vraies couleurs,
celles d’une place extrêmement animée où les touristes se mélangent
aux Marocains pour dîner et apprécier l’incroyable ambiance qui s’en dégage.
Au cœur de la médina de Marrakech,
elle-même classée au patrimoine mondial de l’UNESCO,
se trouve la place Jemaa-el-Fna, reconnue
« chef-d’œuvre du patrimoine oral de l’humanité ».
Et en effet, l’apparente sobriété de l’endroit
prend rapidement un nouveau visage à la tombée du jour,
lorsque les marchants viennent s’installer et que les musiciens
et les acrobates lui rendent ses vraies couleurs,
celles d’une place extrêmement animée où les touristes se mélangent
aux Marocains pour dîner et apprécier l’incroyable ambiance qui s’en dégage.
Place Jemaa-el-Fna - Marrakech
Charmeurs de touristes
Au cœur de l’animation de la place Jeema-el-fna
se trouve malheureusement des « dresseurs » de serpents ou des montreurs de singes,
trimbalant constamment ces animaux pour les placer sur les touristes
en échange d’une photo au prix fort.
Ces serpents, en plus de constituer une potentielle menaces
pour les passants (crochets mal arrachés),
subissent un stress très important au contact de la foule.
Expressément excités pour paraître plus impressionnants
et soumis à des traitements extrêmes,
leur durée de vie ne dépasse généralement pas les quelques mois!
Cette activité fait partie des spectacles les plus traumatisants pour les animaux sauvages,
d’autant plus capturés dans la nature et pourtant classés comme
espèces menacées d’extinction pour la plupart.
Alors, en tant que touristes... n’encourageons pas ces pratiques !
Au cœur de l’animation de la place Jeema-el-fna
se trouve malheureusement des « dresseurs » de serpents ou des montreurs de singes,
trimbalant constamment ces animaux pour les placer sur les touristes
en échange d’une photo au prix fort.
Ces serpents, en plus de constituer une potentielle menaces
pour les passants (crochets mal arrachés),
subissent un stress très important au contact de la foule.
Expressément excités pour paraître plus impressionnants
et soumis à des traitements extrêmes,
leur durée de vie ne dépasse généralement pas les quelques mois!
Cette activité fait partie des spectacles les plus traumatisants pour les animaux sauvages,
d’autant plus capturés dans la nature et pourtant classés comme
espèces menacées d’extinction pour la plupart.
Alors, en tant que touristes... n’encourageons pas ces pratiques !
Dresseurs de serpents - Place Jemaa-el-Fna, Marrakech
Nécropole de Chellah
Au 13e siècle, le cœur d’une ancienne cité romaine fut choisit pour accueillir les tombeaux de la dynastie Mérinide,
alors entourés d’importantes murailles et accompagnés d’une mosquée et d’une école coranique.
Ces lieux sont aujourd’hui le témoignages de deux grandes périodes de l’histoire,
uniquement troublés par les cigognes qui ont élu domicile parmi ses ruines.
Au 13e siècle, le cœur d’une ancienne cité romaine
fut choisit pour accueillir les tombeaux de la dynastie Mérinide,
alors entourés d’importantes murailles et accompagnés
d’une mosquée et d’une école coranique.
Ces lieux sont aujourd’hui le témoignages de deux grandes périodes de l’histoire,
uniquement troublés par les cigognes qui ont élu domicile parmi ses ruines.
Mausolée d’Abu Al-Hassan - Rabat
Les Ksour, villages fortifiés présahariens
Le Ksar d’Aït-ben-Haddou, placé sur d’anciennes routes caravanières reliant le Sahara à Marrakech,
est un magnifique témoin de l’architecture traditionnelle Marocaine.
Ce petit village fortifié, construit de terre et de bois sur le flanc d’une colline,
abrite d’anciennes habitations ainsi qu’un grenier collectif situé à son sommet.
Inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO, il fait l’objet de nombreuses rénovations.
Quelques familles sont également retournées vivre au sein de ses murailles,
sans doute le meilleur moyen de préserver le village et de lui redonner vie.
Le Ksar d’Aït-ben-Haddou, placé sur d’anciennes
routes caravanières reliant le Sahara à Marrakech,
est un magnifique témoin de l’architecture traditionnelle Marocaine.
Ce petit village fortifié, construit de terre et de bois sur le flanc d’une colline,
abrite d’anciennes habitations ainsi qu’un grenier collectif situé à son sommet.
Inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO, il fait l’objet de nombreuses rénovations.
Quelques familles sont également retournées vivre au sein de ses murailles,
sans doute le meilleur moyen de préserver le village et de lui redonner vie.
Ksar d’Aït-ben-Haddou
L’Atlas marocain
C’est en s’éloignant des villes et en rejoignant la vallée d’Anergui,
dans l’Atlas, que nous avons eu le sentiment de découvrir réellement le Maroc.
Bien loin du tourisme de masse qui engendre malheureusement un grand flot d’arnaques
et de racolage incessant, l’ambiance est ici totalement autre.
Le calme, l’accueil et la bienveillance des gens additionnés
à la beauté des paysages nous a poussé à prolonger notre étape dans ce petit village,
chez une famille berbère attachée au développement d’un tourisme responsable dans leur communauté.
C’est en s’éloignant des villes et en rejoignant la vallée d’Anergui,
dans l’Atlas, que nous avons eu le sentiment de découvrir réellement le Maroc.
Bien loin du tourisme de masse qui engendre malheureusement un grand flot d’arnaques
et de racolage incessant, l’ambiance est ici totalement autre.
Le calme, l’accueil et la bienveillance des gens additionnés à la beauté
des paysages nous a poussé à prolonger notre étape dans ce petit village,
chez une famille berbère attachée au développement
d’un tourisme responsable dans leur communauté.
Vallée d’Anergui
À Idya
En séjournant chez l’habitant, dans cette magnifique vallée de Todgha,
nous avons fait la connaissance d’une famille remarquable qui,
en plus d’œuvrer au quotidien à l’accueil des étrangers de façon éco-responsable,
mène un tout autre combat.
Car en avril 2017, ce lieu fut également témoin d’un drame qui nous a touché.
Leur petite fille, tout juste âgée de 3 ans, y a fait une chute
qui n’aurait dû être qu’un mauvais souvenir
si une intervention appropriée avait été menée à temps.
Malheureusement, après 2 longues journées de transfert
d’un hôpital à l’autre à travers tout le pays,
la petite est décédée suite à ses blessures...
L’événement a interpellé et ému l’ensemble du pays.
Son papa nous a raconté son histoire et son engagement profond
pour améliorer la qualité des services de santé au Maroc et dans ces régions reculées...
Pour qu’un tel drame ne se reproduise plus...
En séjournant chez l’habitant, dans cette magnifique vallée de Todgha,
nous avons fait la connaissance d’une famille remarquable qui,
en plus d’œuvrer au quotidien à l’accueil des étrangers de façon éco-responsable,
mène un tout autre combat.
Car en avril 2017, ce lieu fut également témoin d’un drame qui nous a touché.
Leur petite fille, tout juste âgée de 3 ans, y a fait une chute
qui n’aurait dû être qu’un mauvais souvenir
si une intervention appropriée avait été menée à temps.
Malheureusement, après 2 longues journées de transfert
d’un hôpital à l’autre à travers tout le pays,
la petite est décédée suite à ses blessures...
L’événement a interpellé et ému l’ensemble du pays.
Son papa nous a raconté son histoire et son engagement profond
pour améliorer la qualité des services de santé au Maroc et dans ces régions reculées...
Pour qu’un tel drame ne se reproduise plus...
Vallée de Todgha - Tinghir
Le détroit de Gibraltar, deux continents à portée de vue, qui se font face…
Une heure ou deux de bateau relient l’Espagne au Maroc, qui ne représentent pour nous qu’une étape dans notre voyage, une traversée simple et rapide qui nous donne accès à un nouvel univers à découvrir.
Il symbolise cependant tout autre choses pour les milliers de réfugiés ou demandeurs d’asile qui se retrouvent bloqués à la pointe nord de l’Afrique, dans l’espoir de rejoindre l’Europe.
Alors que nous jouissons de l’immense liberté de pouvoir nous déplacer, étudier, vivre dans de nombreux endroits à travers le monde, nous nous retrouvons face à des personnes à la situation diamétralement opposée. Quelles que soient leurs histoires et la raison de leur présence ici, que peut justifier nos (in)différences?
Ces portes à l’architecture caractéristique et magnifiquement décorées ouvrent l’accès aux cœurs des médinas du Maroc.
On y découvre alors un dédale de ruelles, construites autour de magnifiques mosquées et peuplées de nombreux artisans et commerçants, comme un plongeons dans le passé qui contraste nettement avec les villes nouvelles construites en périphérie.
La médina de Fès, ville impériale du Maroc incroyablement bien conservée depuis le Moyen Âge, reste aujourd’hui considérée comme la capitale culturelle et spirituelle du pays.
Le mode de vie et l’infrastructure préservée au sein des médinas nous rappelle que d’autres méthodes d’urbanisme existent et ont été oubliés au détriment de nos modèles mondialisés. Ils ont pourtant de nombreux avantages sociaux et environnementaux: villes compactes et piétonnes, faible impact environnemental, mode de consommation local, liens sociaux, préservation de l’artisanat et du patrimoine culturel, …
Alors que le travail du cuir est l’une des plus anciennes traditions marocaines, Fès fait partie des endroits les plus réputés dans ce domaine, avec ses tanneries vieilles de plusieurs centaines d’années.
Le travail, qui n’y a pratiquement pas changé depuis tout ce temps, y est particulièrement éprouvant et nécessite de laisser tremper les peaux dans différentes cuves, remplies pour certaines d’excréments de pigeon ou de chaux, avant d’être lavées, teintées, tannées et enfin séchées.
Pas étonnant que les alentours de la ville se retrouvent parsemés de peaux exposées au soleil, dans l’attente d’être transformées en babouches, sacs à main, ceintures ou autres accessoires en cuir alimentant les souks!
Résistant à la menace des supermarchés, les souks permettent la préservation des artisans locaux et donc un meilleur taux d’emploi et une meilleure répartition des richesses au sein de la population.
C’est également un savoir-faire qui est perpétré de génération en génération au sein de ces allées réparties par secteur entre les ferronniers, les teinturiers, les vanniers, les tourneurs de bois, les cordonniers, les bijoutiers et bien d’autres…
Une tradition à tout prix préservée, pour autant qu’elle ne cède pas elle aussi à la facilité du « made in China ».
Nourriture bio, locale et sans plastique…avec un grand choix de plats végétariens!
Nous sommes contents de trouver ce genre de restaurant, pas forcément plus cher qu’ailleurs, plein à craquer et tellement plus respectueux de l’environnement.
Ce mode de consommation est le meilleur moyen d’éviter à la fois la pollution plastique, les pesticides, les dépenses énergétiques inutiles liées aux importations d’aliments et une surexploitation des sols tout en favorisant le développement d’entreprises locales, le tout pour une alimentation plus saine et authentique !
Sans doute la ville que nous avons préférée, Essaouria se distingue par l’absence (ou presque!) de véhicules à moteur au sein de sa médina.
Libérée des motos qui sillonnent les ruelles, pas de gaz d’échappement ni de pollution sonore, et pas besoin de se coller aux murs au premier bruit ! La ville respire et le charme qui s’en dégage est tout autre.
Entre son petit port et ses nombreuses ruelles, on prend ici son temps, comme englouti dans une autre époque…
Le petit port de pêche d’Essaouira, autrefois le port de commerce international le plus important du Maroc pour l’échange de marchandises entre l’Afrique, l’Europe et l’Amérique, est aujourd’hui très réputé pour l’animation qui s’en dégage.
Sur ses quais se trouve un important chantier naval pour l’entretien de chalutiers ou de boutres en bois traditionnels, imposants navires occupant le port aux côtés des petites barques de pêches artisanales…
Tout au nord du Maroc, entourée de reliefs montagneux, siège la petite ville bleue de Chefchaouen.
Longtemps interdite aux catholiques, elle est considérée comme une ville sainte pour le nombre important de mosquée et d’édifices religieux qu’on y retrouve.
Aujourd’hui beaucoup plus ouverte sur l’extérieur, elle accueille des voyageurs de toutes origines venus admirer l’incroyable charme qui s’en dégage, au risque parfois de troubler la quiétude et l’authenticité des lieux…
Heureusement, quelques pas en dehors des allées principales permettent de retrouver cette atmosphère et la grande sérénité qui se dégage de cette ville couleur de ciel…
Au cœur de la médina de Marrakech, elle-même classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, se trouve la place Jemaa-el-Fna, reconnue « chef-d’œuvre du patrimoine oral de l’humanité ».
Et en effet, l’apparente sobriété de l’endroit prend rapidement un nouveau visage à la tombée du jour, lorsque les marchants viennent s’installer et que les musiciens et les acrobates lui rendent ses vraies couleurs, celles d’une place extrêmement animée où les touristes se mélangent aux Marocains pour dîner et apprécier l’incroyable ambiance qui s’en dégage.
Au cœur de l’animation de la place Jeema-el-fna se trouve malheureusement des « dresseurs » de serpents ou des montreurs de singes, trimbalant constamment ces animaux pour les placer sur les touristes en échange d’une photo au prix fort.
Ces serpents, en plus de constituer une potentielle menaces pour les passants (crochets mal arrachés), subissent un stress très important au contact de la foule. Expressément excités pour paraître plus impressionnants et soumis à des traitements extrêmes, leur durée de vie ne dépasse généralement pas les quelques mois!
Cette activité fait partie des spectacles les plus traumatisants pour les animaux sauvages, d’autant plus capturés dans la nature et pourtant classés comme espèces menacées d’extinction pour la plupart.
Alors, en tant que touristes… n’encourageons pas ces pratiques !
Au 13e siècle, le cœur d’une ancienne cité romaine fut choisit pour accueillir les tombeaux de la dynastie Mérinide, alors entourés d’importantes murailles et accompagnés d’une mosquée et d’une école coranique.
Ces lieux sont aujourd’hui le témoignages de deux grandes périodes de l’histoire, uniquement troublés par les cigognes qui ont élu domicile parmi ses ruines.
Le Ksar d’Aït-ben-Haddou, placé sur d’anciennes routes caravanières reliant le Sahara à Marrakech, est un magnifique témoin de l’architecture traditionnelle Marocaine.
Ce petit village fortifié, construit de terre et de bois sur le flanc d’une colline, abrite d’anciennes habitations ainsi qu’un grenier collectif situé à son sommet.
Inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO, il fait l’objet de nombreuses rénovations. Quelques familles sont également retournées vivre au sein de ses murailles, sans doute le meilleur moyen de préserver le village et de lui redonner vie.
C’est en s’éloignant des villes et en rejoignant la vallée d’Anergui, dans l’Atlas, que nous avons eu le sentiment de découvrir réellement le Maroc.
Bien loin du tourisme de masse qui engendre malheureusement un grand flot d’arnaques et de racolage incessant, l’ambiance est ici totalement autre.
Le calme, l’accueil et la bienveillance des gens additionnés à la beauté des paysages nous a poussé à prolonger notre étape dans ce petit village, chez une famille berbère attachée au développement d’un tourisme responsable dans leur communauté.
En séjournant chez l’habitant, dans cette magnifique vallée de Todgha, nous avons fait la connaissance d’une famille remarquable qui, en plus d’œuvrer au quotidien à l’accueil des étrangers de façon éco-responsable, mène un tout autre combat.
Car en avril 2017, ce lieu fut également témoin d’un drame qui nous a touché.
Leur petite fille, tout juste âgée de 3 ans, y a fait une chute qui n’aurait dû être qu’un mauvais souvenir si une intervention appropriée avait été menée à temps. Malheureusement, après 2 longues journées de transfert d’un hôpital à l’autre à travers tout le pays, la petite est décédée suite à ses blessures…
L’événement a interpellé et ému l’ensemble du pays.
Son papa nous a raconté son histoire et son engagement profond pour améliorer la qualité des services de santé au Maroc et dans ces régions reculées…
Pour qu’un tel drame ne se reproduise plus…
Le Maroc peut devenir une grande destination si la côte nord du pays était mise en valeur.
L’atlantique aussi d’Agadir au Sahara.